Publié le 18 Apr 2014 - 15:24
ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

 Faire des Observatoires de genre des leviers de redevabilité 

 

Se démarquer des approches moins avantageuses, pour créer une synergie d'actions plus efficaces. C'est le sens de l'atelier de réflexion et de formation sur le rôle des Observatoires de genre dans la mise en œuvre et le suivi de l’agenda Post-2015 qui a pris fin hier, jeudi 17 avril.
 
Les participants viennent de lancer un nouveau programme d’actions pour l’égalité entre les femmes et les hommes, dans le cadre du projet du Réseau des observatoires de l'égalité de genre (Roeg) conduit depuis 2011 par Genre en action. 
 
''C'est la première fois, que les Observatoires de genre se réunissent. Des avancées notables ont été enregistrées un peu partout dans le monde pour l'amélioration de la condition des femmes. Mais, nous nous heurtons à des difficultés relatives à l'absence de fonds subséquents et au manque d'indicateurs de genre.
 
Nous avons besoin de données fiables qui puissent garantir l'intégration de la perspective genre dans les politiques et actions publiques'', explique Lorie Decung, chargée de communication de l'Ong Genre et action, à l'origine de la mise en place du Réseau des observatoires de l'égalité du genre. 
 
Deux axes d'action prioritaires ont été dégagées, hier. Il s'agit de ''- renforcer les compétences techniques des observatoires du genre, par la formation et l'expertise, l'élaboration des outils à partir des expériences, mais également de renforcer les partenariats tripartites entre les observatoires, les États et la société civile''.
 
Une nouvelle approche qui devra faciliter la collecte de données tangibles sur la question. Venus du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Madagascar, Sénégal, Tchad et Togo, les participants ont convenu qu'une innovation de rupture s'impose dans ce domaine en vue de faire des Observatoires de genre des leviers de redevabilité en action.
 
Selon Penda Diouf, coordinatrice de l'Observatoire municipal genre et développement de Saint-Louis, ''le bilan est satisfaisant en ce sens qu'il nous permet d'identifier les performances notées, de même que les insuffisances à pallier. Force est de reconnaître que les observatoires qui réunissent la société civile et les mouvements de femmes ont besoin d'appui pour être à la hauteur des attentes''.
 
''Il faut s'attendre, à l'issue de cette phase 2 du projet du Réseau des observatoires de l'égalité de genre, de voir les défenseurs des droits de la femme mettre l'accent sur le plaidoyer et l'indépendance de ces entités impulsées par le réseau genre en action'' a souligné la coordinatrice Lucille Terre. 
 
Matel BOCOUM

 

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