Publié le 13 Jun 2012 - 18:32
ÉLEVAGE - SUBVENTION

500 tonnes d'aliments pour le bétail à Sédhiou

Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l'élevage

 

La région de Sédhiou (Sud) a reçu 500 tonnes d'aliments de bétail, d'une valeur de 100 millions francs CFA, dans le cadre des opérations de sauvetage du bétail, a annoncé mercredi le docteur Soulèye Gaye, inspecteur régional de l'élevage.

 

S'exprimant à l'occasion d'un CRD (Comité régional de développement) consacré à ce sujet, le docteur Soulèye Gaye a indiqué que ces 500 tonnes d'aliments de bétail sont destinées au noyau sensible de ce cheptel (veau, vache en gestation ou allaitante).

 

Suivant la clé de répartition décidée, chacun des départements de Sédhiou et de Goudomp a reçu 150 tonnes contre 200 tonnes pour Bounkiling.

 

Des commissions de distribution et de vente sont mises en place et sont présidées par les services déconcentrés de l'Etat, pour une plus grande transparence, a dit le gouverneur, Cheikh Kane Niang. Il a prévenu que "tous les contrevenants encourent la prison, s'ils tentent de détourner les aliments de leur destination."

 

Le CRD a retenu que "les recettes, issues de la vente de ces 500 tonnes d'aliments de bétail, seront versées dans un compte, et vont servir de fonds pour l'achat d'aliments de bétail, en cas de besoin les années à venir."

 

Ce souci de pérennisation s'accompagne de l'initiative des champs fourragers qui, selon les autorités, consiste à offrir aux volontaires des semences, pour une superficie de 10 hectares, dont les intrants et les produits phytosanitaires sont offerts gratuitement.

 

Les éleveurs, surtout ceux du Balantacounda (partie de la région frontalière avec la Guinée Bissau), ont plutôt souhaité la sécurisation du bétail, plus que sa sauvegarde, faisant allusion aux multiples razzias perpétrés dans la zone par les bandes rebelles.

 

Sur cette question, le CRD a annoncé des mesures spéciales pour régler cette question de l'insécurité, mais il a peiné à départager les participants sur les critères d'identification du nombre de têtes de chaque propriétaire de bétail. Seulement, le gouverneur a demandé une certaine tolérance, vu l'urgence du moment, et conformément, a-t-il dit, au vœu exprimé à ce sujet par la ministre de l'Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye.

 

aps

 

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