Publié le 28 Jul 2016 - 13:36
17EME ASSEMBLEE PLENIERE DU SCEAM

Le réquisitoire des Evêques contre le mariage entre personnes de même sexe

 

« L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront qu’un » (Gn 2, 24). Forts de ces paroles tirées de la Bible, les Evêques Catholiques du Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), qui se sont réunis à Luanda, Angola, du 18 au 25 juillet 2016, affirment dans une résolution rendue publique que ‘’le mariage ne peut pas concerner des personnes du même sexe’’. Dans leur message, ils soulignent ‘’le lien irrévocable d’amour entre un homme et une femme, ouvert sur la vie et la procréation, comme gage de renouvellement de la société et de l’Eglise’’.

 Cette 17ème Assemblée Plénière autour du thème « La Famille en Afrique hier, aujourd’hui et demain à la lumière de l’Evangile » a fait suite aux deux Synodes de l’Eglise universelle sur la Famille et de l’exhortation apostolique post-synodale du Pape François Amoris Laetitia. Au terme de leur réflexion, les Evêques rappellent l’importance de la Famille qui constitue, à leurs yeux, l’Eglise domestique et le socle sur lequel s’édifie toute société. Car c’est là que la personne humaine naît et se réalise. C’est là qu’elle reçoit sa première éducation et acquiert les valeurs pour son intégration et son accomplissement dans la société. A ce propos, ils rappellent cette phrase du Pape François tirée de son homélie au Campus de l’Université de Nairobi, Kenya, le jeudi 24 novembre 2015 : « La santé de toute société dépend de la santé de la famille ».  

Ainsi, tout en invitant à protéger et à défendre la Famille « pour qu’elle rende à la société le service que celle-ci attend d’elle, c’est-à-dire lui donner des hommes et des femmes capables d’édifier un monde de paix et d’harmonie », les Evêques veulent faire face à certains défis urgents qui ‘’désorientent la vie des couples et des familles’’. Ceux-ci ont pour noms : les conditions de précarité et la pauvreté, l’exclusion sociale, l’impact des nouvelles technologies de l’information sur la vie des familles, l’idéologie du genre, la famille monoparentale, les couples divorcés et remariés, le concubinage, la contraception, la stérilisation, l’avortement, la polygamie, la dot, le veuvage, les migrations dues aux situations de guerre et de conflit, les divisions dans les familles, la croyance à la sorcellerie, l’éloignement dû aux études et au travail, etc.

Pour y faire face, les responsables de l’Eglise d’Afrique ont décidé de mettre en place une ‘’pastorale forte’’.

Gaston COLY

 

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