Publié le 18 Sep 2017 - 22:31
2e CONGRES ORDINAIRE DU SELS/A A RUFISQUE

Abdou Faty reconduit

 

Les militants du Syndicat des enseignants libres du Sénégal authentique (SELS/A) ont tenu leur congrès ordinaire, ce week-end (16 et 17 septembre) à Rufisque. A l’issue de la rencontre, le secrétaire général sortant, Abdou Faty, a été reconduit.  

 

Le 2e Congrès du Syndicat des enseignants libres du Sénégal authentique (SELS/A) a vécu ce week-end à Rufisque. A l’issue des travaux, le secrétaire général, Abdou Faty, a été reconduit. Ce dernier a fait cas de la baisse du niveau des élèves, puis invité ses collègues à relever le défi de l’éducation. ‘’Chacun, dit-il, doit apporter sa pierre à l’édifice, pour qu’il y ait un enseignement de qualité au Sénégal’’. Car, estime Abdou Faty, ‘’c’est l’affaire des parents d’élèves, des enseignants, des autorités, des comités de gestion’’. En même temps, fait-il remarquer, ‘’les parents d’élèves ne doivent plus être dans cette position attentiste. Ils doivent avoir le réflexe de savoir si l’élève a bien travaillé en classe et de trouver un répétiteur à la maison’’.

Les enseignants ont, eux, la lourde responsabilité d’encadrer les enfants et de ne pas les sacrifier, ajoute le secrétaire général du SELS/A. C’est la raison pour laquelle il fait noter que son syndicat tente ‘’d’implanter des enseignements-apprentissages pour qu’en retour, nous ne prêchions pas dans le désert. Nous, enseignants, devons sortir les enfants de nos préoccupations’’.

Par ailleurs, sur la situation des élèves-maîtres, le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal est formel : ‘’Nous marquons notre solidarité envers les élèves-maîtres. Cette question risque d’être le préalable, lors de la rencontre avec le ministre de l’Education, les 23, 24 et 25 septembre prochains.’’ 

Toutefois, il précise que ‘’si cette question n’est pas réglée, à l’ouverture, en tout cas au niveau du SELS/A, nous allons déposer un préavis de grève pour les soutenir’’.

Cependant, informe Abdou Faty, ‘’le gouvernement qui est là ne fait pas de l’école une priorité. Il fait de la politique sa priorité et, effectivement, il ne s’investit pas à accélérer pour résoudre les problèmes des enseignants. Les organisations sœurs sont là pour, enfin, qu’on dépasse cette situation’’. D’ailleurs, informe-t-il, ‘’il est inadmissible, avec tous les efforts qu’on a consentis, que les élèves-maîtres, parmi lesquels se trouvent des bacheliers, des doctorants, des maîtrisards, soient laissés en rade’’. Il conclut à ‘’un laxisme à la chaîne concernant leur prise en charge. Ils ont oublié d’arrimer à leur statut un statut juridique’’. Un scandale, selon lui.

PAPE MOUSSA GUEYE

 

Section: