Publié le 18 Dec 2014 - 21:41
3 QUESTIONS À MOMAR NDAO, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES CONSOMMATEURS SÉNÉGALAIS (ASCOSEN)

‘’Le combat continue‘’

 

L’association des Sociétaires et Clients des Institutions Financières (ASCIF) a décrétée une journée banque morte. Quelle appréciation faites-vous de cette initiative ?

Mais, apparemment l’information n’est pas bien passée. Car, je n’étais même pas au courant de cette décision de boycott des banques. Pour moi, il ne fallait même pas arriver jusqu'à cette extrémité, car les 19 mesures qui ont été l’origine de ce mouvement sont des directives de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) que les banques sont dans l’obligation d’appliquer.

Donc, vous pensez que l’Ascif est allée vite en besogne ?

Pour moi, il y a un problème de communication  dans cette affaire. Car, quand on a négocié avec les banques sous l’égide de la BCEAO, les 22 et 23 septembre 2014, les 19 mesures se présentent aux banques comme des directives émanant de la Banque centrale  qu’elles se doivent de respecter.  Et que, si elles ne les respectent pas, le citoyen ou le simple usager peut recourir aux services du ministère des Finances ou de la Banque centrale de son pays pour faire valoir ses droits sur la gratuité des services.

Donc que pensez-vous de leurs revendications ?

C’est une bonne chose que les associations de défense des consommateurs prennent toujours la parole, pour défendre leurs concitoyens. Mais, avec l’instruction 04-06-2014 de la BCEAO qui devait entrer en vigueur le 1er octobre 2014, la situation nous montre que le combat continue. Même lors des réunions avec les associations de banques, nous avons tenté d’inscrire les frais d’engagement  (58 500f) et les frais d’ouverture de compte dans la liste des mesures concernant la gratuité des services pour les usagers. 

 

 

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