Publié le 5 Aug 2015 - 00:13
3 QUESTIONS A… ISSA WADE (CHEF DE LA DIVISION DE LA CONSOMMATION, DIRECTION DU COMMERCE INTERIEUR)

‘’C’est une viande qui a été longtemps importée au Sénégal’’

 

On a noté ces derniers temps une forte présence, sur le marché, de la viande de buffle. Cela constitue-t-il une  nouveauté ?

La présence de la viande de buffle sur le marché sénégalais date de longtemps. Il faut aussi noter que parallèlement à nous, il y a les services techniques de l’élevage qui inspectent cette viande, qui donnent un document administratif pour son importation.

Est-ce que cette forte présence n’est pas aussi liée à la hausse du prix de la viande de mouton, de bœuf…

Non, non. On peut dire que c’est une viande qui est classée, qui a été longtemps importée au Sénégal et visiblement qui connaît un succès auprès des commerçants. Si la viande marche bien du point de vue vente, c’est parce que la viande actuellement commercialisée au Sénégal ; viande de bœuf, viande de mouton, est une viande dont le prix est relativement plus cher que la viande de buffle. Mais cela n’enlève en rien l’aspect propreté de la consommation.

Parlant de propreté, est-ce qu’il y a le contrôle nécessaire sur la viande importée ?

Pour la viande, avant que nous ne donnions une quelque autorisation, il nous faut l’avis technique des services vétérinaires de l’élevage qui sont au Port. Ils font un prélèvement sur cette viande, nous donne un avis technique notifié en cela par un résultat d’analyse. C’est cet avis technique qu’on appelle certificat phytosanitaire. Si la viande est propre à la consommation, on signe l’autorisation, au cas contraire, on ne donne pas d’autorisation. En réalité, il y a des services techniques de l’Etat qui inspectent cette viande, qui font des analyses de cette viande avant de donner des autorisations. On est là pour contrôler les produits alimentaires qui nous viennent de l’étranger et qui sont vendus dans les marchés. Rien ne vaut la santé des personnes et c’est une responsabilité qui nous incombe. On ne peut pas se permettre de jouer avec la santé des populations sénégalaises. 

 

 

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