Publié le 18 Mar 2014 - 10:27
3e EDITION DU TURBUL’ART

Une expo sélect pour des talents confirmés ou en devenir

 

Diversité culturelle et tourisme étaient au cœur de la 3e édition de l’exposition organisée, ce week-end à Saly Portudal, par l’association Turbul’Art. Peintres, photographes, musiciens, tapissiers, et sculpteurs ont participé à cet événement. 

 

‘’Nous sélectionnons et choisissons nos exposants sur le marché national. Nous réussissons ainsi à trouver un large éventail des peintres différents les uns des autres, tout en restant semblables sur le fond, qui est la qualité’’, s’est réjouie Brigitte Shaffoin, lors de l’ouverture de cette 3e exposition du Turbul’Art… Elle est la présidente de l’association qui donne son nom à l’événement.

Turbul’Art, qui se refermera le 23 mars prochain, a ainsi été créé pour aider les jeunes peintres à avoir de la visibilité sur les marchés nationaux et internationaux. Il s’agit, comme le dit Kalidou Kassé, ‘’d’obtenir une formation minime, de manière rigoureuse, pour être sélectionné. Les critères du choix des artistes, pour cette expo étant la créativité, l’innovation et l’audace.’’

26 tableaux produits par 15 peintres sont donc exposés, y compris de nombreux objet artisanaux et d’art décoratif. En effet, dans le hangar qui abrite l’exposition, on peut admirer la poterie et les œuvres en céramique bien disposées sur des tables couvertes de draps blancs qui font ressortir la valeur esthétique des objets dans toute leur diversité… La sculpture s’est quant à elle intéressée à la lutte. De grandes tapisseries aux couleurs vives, très jolies sont également visibles.

 

De jeunes talents, dont certains ont remporté à plusieurs reprises le prix de la Francophonie, sont mis à l’honneur dans le cadre du Turbul’Art. C'est le cas d’Ismaelo Weber qui expose en ce moment à la Galerie nationale, ou encore de Cheikh Diagne, basé en Allemagne, et d’Albenor Bassène. Le photographe Cheikhouna Dieng s’est de son côté intéressé à reproduire ‘’l’esthétique africaine’’ et la ‘’calebasse’’. 

 

L’exposition s’est enrichie du travail de jeunes artistes confirmés qui sont sortis de la 1ère promotion de l’École nationale des Arts de Dakar (ENA), comme Maodo Niang, Tita Mbaye, Cheikh Bounama Sidibé ou encore Mballo Kébé. D’autres artistes sont aussi présents à cette expo. Il s'agit d'Ousseynou Diène (‘’diversité’’), Aly Nger Diop (‘’enfants de la rue’’), Amadou Lamine Seck (‘’marché de la gare’’),  Idrissa Mbengue (‘’Danseur’’) ou Ndour Ndir (‘’réchauffement climatique’’)… Chacun a fait le choix de traiter une actualité qui lui tient à cœur.

 

Contrairement à sa 1ère édition, qui n’avait enregistré qu’un seul exposant, le Turbul’Art dispose, aujourd’hui, de toute la qualité attendue : ‘’On tenait à ce que la présentation des œuvres soit très propre, qu’il y ait des fiches techniques pour chaque pièce, que la tonalité et la teneur des œuvres soient harmonieuses.

 

Ce sont ces petits détails qui ont rendu la sélection difficile’’, a expliqué Kalidou Kassé. Ainsi, Brigitte Shaffoin, elle s’est félicitée de la manière dont l’événement est organisé sur le plan culturel, mais aussi social, car une partie des ventes est destinée à une école primaire publique locale, Saint Joseph.

Mariétou Kane

 

 

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