Publié le 16 Aug 2012 - 20:44
44,46% D'ADMISSIONS À LA PREMIÈRE SESSION DU BFEM 2012

Ibrahima Sall crie déjà ''victoire''

 

La première session du BFEM 2012 a été passée avec ''brio'', selon la Direction des examens et concours qui attend déjà, avec la deuxième session prévue en octobre, un taux de réussite supérieur à celui de 2011 qui était de 53,23%.

 

On commence à crier ''victoire'' après la première session du Brevet de fin d'études moyen (BFEM) 2012 avec un taux de réussite de 44,46%, selon les statistiques de la Direction des examens et concours. En effet, cette direction se félicite déjà de ces résultats ''bons dans l'ensemble'', en attendant la deuxième session qui va se tenir dans moins de deux mois, c'est-à-dire le 4 octobre prochain.

 

Les autorités académiques procèdent déjà à des comparaisons tous azimuts, espérant réaliser un très bon pourcentage. ''Le nombre d'admis après la session du 4 octobre prochain, ajouté à celui de la session de juillet, pourrait dépasser largement les 81 850 admis de 2011, ce qui améliorera fortement le taux de réussite pour l'année 2012'', se félicite la Direction des examens et concours, dans ses statistiques qu'elle a adressées au ministre de l'Éducation nationale.

 

Selon les statistiques qu'elle a délivrées, le nombre de candidats au BFEM 2012 est de 158 017. 153 337 élèves ont déjà passé la première session. Avec une deuxième session que tous les candidats ayant échoué à la première sont autorisés à refaire, les résultats du BFEM peuvent être meilleurs que celle des années précédentes avec 53,23% en 2011 et 35,39% en 2009. Avec toutes les perturbations notées au cours de cette année scolaire, avec une longue grève des syndicats d'enseignants (plus des 5 mois), une deuxième session permettra aux élèves d'avoir une seconde opportunité de réussir le BFEM.

 

Selon, le porte-parole du CUSEMS, Abdoulaye Ndoye, il y a d'autres critères d'appréhension des résultats du BFEM 2012. Il recommande d'abord de faire un ratio entre les zones qui ont été perturbées et celles où les enseignements se sont passés correctement, un diagnostic des critères pédagogiques, sociaux, mais aussi revoir l'environnement scolaire qui est de plus en plus agressé. Une évaluation du déficit de formation diplômante permettra aussi aux autorités en charge de l'éducation d'éviter le syndrome de ces dernières années.

 

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

 

Section: