Publié le 4 Mar 2015 - 18:14
6E ÉDITION DU FESTIVAL MIROIR INTERNATIONAL DE DAKAR

‘’Le combat  pour la mer’’, au cœur de toutes les activités

 

La 6e édition du Festival Miroir International de Dakar (FESMIR) s’ouvre ce vendredi avec une multitude d’activités artistiques, culturelles et éducatives autour du thème de la protection maritime. L’événement, qui se tient entre la capitale et les îles du Saloum, durera une dizaine de jours.

 

Une conférence de presse se tenait hier au Grand Théâtre National pour annoncer la tenue prochaine de la 6e édition du FESMIR, du 06 au 15 mars 2015, dans la capitale sénégalaise.

Évènement destiné aux habitants de Dakar et sa diaspora, ce festival est porté à bout de bras et depuis de longues années par le plasticien Mamadou Ndiaye Thia, son fondateur et directeur, qui se revendique comme un ‘’fils du plateau ‘’.

Ayant pour but de sauvegarder un patrimoine qui se perd, le FESMIR se veut donc (et comme son nom l’indique) le ‘’miroir’’ qui rappelle aux Dakarois leur identité, cela par le biais d’activités ludiques, sociales et éducatives.

Cette année, le thème central est la ‘’lutte pour la mer’’ et se déclinera en une série d’activités de sensibilisation consacrée à la pêche responsable, l’érosion marine ou encore la pollution des fonds marins.

Dakarois, certes, le FESMIR ‘’s’exporte ‘’ cependant puisque qu’il est organisé à cheval entre la capitale et une autre localité du pays, notamment Bassoul (îles du Saloum), où plusieurs activités seront déroulées cette année encore après Saly, en 2014.

Participatif, voire interactif, le FESMIR est donc avant tout axé sur des ateliers, des expositions d’art, des concerts, défilés de mode, animations et autres échanges culturels… Le but étant d’impliquer au maximum les populations dans son déroulement.

Mais le FESMIR, ce n’est pas que du ludique puisqu’il compte également, dans son programme, plusieurs formations notamment dans la transformation de produits halieutiques, la teinture artisanale etc. afin de permettre aux populations de tirer une plus-value de son déroulement.

Enfin, l’aspect solennel n’est pas non plus négligé avec la pose de la première pierre du Musée Niominka de la Commune de Bassoul, le 07 mars, en partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication.

Sophiane Bengeloun

 

 

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