Publié le 26 Sep 2018 - 17:21
9E EDITION DU GALA NATIONAL DE LA PRESSE

Des nouveautés et des hommages

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La Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) a lancé, hier, à la Maison de la presse, le concours des meilleurs reporters, en préparation de la 9e édition du dîner de Gala national de la presse qui se tiendra au mois de décembre prochain. Elle prévoit d’octroyer des bourses d’études.

 

La Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) compte réussir la 9e édition du Gala national de la presse qui aura lieu le vendredi 7 décembre 2018 au King Fahd Palace, à 21 h. Il sera animé par le chanteur Wally Ballago Seck et retransmis en direct sur la 2Stv. Cette année, ce gala national sera précédé de plusieurs activités qui ont été annoncées hier, lors d’une conférence de presse. Il s’agit de l’octroi de bourses d’études et du concours des meilleurs reporters du Sénégal. La Cjrs va offrir plus de trente bourses d’études en Licences et en Masters à ses membres, pour le compte de l’année académique 2018-2019. L’une des conditions pour postuler est d’exercer dans un organe de presse et être âgé de 35 ans au plus, hormis les correspondants régionaux qui ne sont pas concernés par cette limite d’âge. Les demandes doivent être déposées au plus tard à la date du 15 octobre 2018.

Le concours des meilleurs reporters est désormais ouvert aux stagiaires et le dernier délai de dépôt de dossiers est prévu pour le 5 novembre. L’aboutissement de ces activités est le dîner de gala au cours duquel les 18 lauréats du concours seront primés dans les catégories Presse écrite, Radio, Télévision, Presse en ligne et Photographie, sans oublier le prix Médias et Droit de l’enfant, de même que les parrains de ces diverses catégories. En effet, la Convention des jeunes reporters, depuis le début du mandat du bureau actuel, vise à faire, chaque année, un pas vers l’innovation. C’est dans ce sillage que l’année dernière, la catégorie Presse en ligne a été insérée dans la compétition, de même que la grande nouveauté du prix spécial Médias et Droits de l’enfant qui consiste à récompenser les meilleures productions sur l’enfant. C’est ce qui a conduit au partenariat entre la Cjrs, la Cellule d’appui à la protection de l’enfance (Cape) et l’Unicef.

Présente à la rencontre, la coordonnatrice de la Cape et conseillère spéciale du président de la République, Ramatoulaye Ndao Diouf, a expliqué que l’organisation du prix Médias et Droits de l’enfant constitue un volet significatif du travail abattu dans le cadre de la collaboration tripartite Unicef-Cape-Cjrs. L’objectif premier de ce prix est d’amener les acteurs des médias à améliorer la représentation de l’image de l’enfant, ce qui s’inscrit dans le cadre de l’application des dispositions de l’article 17 de la Convention des droits de l’enfant qui demande que les Etats favorisent l’élaboration de principes directeurs et de supports appropriés destinés à protéger l’enfant contre l’information et les matériels qui nuisent à son bien-être.

Madame Diouf constate que ‘’l’image des enfants que nous avons aujourd’hui dans les médias n’est pas des meilleurs. Généralement, on ne parle que de violences, de viols et d’atteintes aux droits de l’enfant et nous souhaitons que cette image change. Que les productions journalistiques soient davantage respectueuses de l’intimité et de l’intérêt supérieur de l’enfant. Par exemple, il faudrait que dans les productions visuelles, que l’on floute les images, que les détails sur le nom et la famille de l’enfant ne soient pas révélés’’.

La nouveauté de cette année est l’ajout du portrait aux genres journalistiques traditionnels de la compétition que sont le reportage et l’enquête. Il y a aussi le projet ‘’Sargal des femmes journalistes’’. Ainsi, lors du gala, cinq actrices du monde des médias sénégalais choisies par le Bureau exécutif national en rapport avec le Comité de la Cjrs, à savoir Sokhna Dieng Mbacké, Diatou Cissé, Gnagna Sidibé, Sophie Ly Sow et Astou Mbène Kane seront à l’honneur. C’est ce qu’explique Pape Thioro Ndiaye, Président de la convention. ‘’Des hommages seront rendus à ces illustres icônes qui ont balisé le terrain pour la nouvelle génération, afin de raffermir les liens au sein de la presse, tout en ayant une pensée affective à l’endroit de nos devanciers pour que leur œuvre demeure dans la mémoire collective et serve d’exemple à la jeune génération’’.

Après une minute de silence à l’endroit des journalistes décédés au cours de cette année dont le jeune Ndéné Bitèye de ‘’Walf Quotidien’’ et Mamadou Bakary Traoré, les travaux ont débuté par le lancement des bourses.

LAURA HOUNKPETO (STAGIAIRE)

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