Publié le 14 Apr 2012 - 22:17
ADAMA GAYE, JOURNALISTE CONSULTANT

“L’Afrique peut toujours croire au développement“

 

“L’Afrique, enjeux et perspectives géopolitiques“. C’est le thème de la conférence organisée par le groupe Sup de Co à l’occasion du retour des vendredis de cette école privée. Le journaliste, consultant, Adama Gaye qui animé ce thème a soutenu à cette occasion que l’Afrique, malgré les coups d’État et les nombreux problèmes qu’elle rencontre, peut toujours croire au développement. “L’Afrique est à la veille d’une phase de décollage qui rappelle le décollage de l’Inde et de la Chine. Les faiblesses sont toujours réelles avec la prévalence des coups d’État, les tensions dans les sociétés, l’instabilité politiques, et d’autres problèmes comme le sida et la mauvaise gouvernance“, explique Adama Gaye. À l’occasion de cette conférence à la Chambre de commerce d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD), Adama Gaye avance que le continent africain a fait un gros pas vers le développement parce qu’il est devenu un lieu de commerce et de prédilection des investissements directs étrangers qui s’élèvent à un peu plus de 56 milliards de francs de dollars américains.

 

Beaucoup de pays africain attirent des investissements et la géopolitique s’est basculée avec des partenariats sud-sud. “Il faut que l’Afrique se profite à ces avantages comparatifs, à ses ressources naturelles, qui de plus en plus se développent. Que le continent se profite de son dynamisme démographique et des ouvertures qui s’offrent à elles en termes d’investissement public extérieur qui est de 60 milliards de dollars d’investissements. Ce sont des leviers sur lesquels le continent peut s’appuyer pour contrebalancer ses faiblesses. Il y aucune région au monde qui soit condamné au sous développement“, croit dur comme fer, le journaliste consultant. Malgré l’avancé démocratique qui a été noté ces dernières années, le coup d’État au Mali, et celui qui vient de s’éclater en Guinée Bissau constituent des doutes pour Adama Gaye. “Les risques de partition commencent à se développer en Afrique avec ce qui s’est passé au Soudan, au Mali. La démocratie est remarquable, mais les coups d’État pourront être les freins au développement“, analyse-t-il. L’Afrique reste toujours confrontés à de nombreux problèmes comme la corruption, la famine, la sécheresse et le problème de leadership.

 

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

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