Publié le 17 Sep 2012 - 11:18
AFFAIRE YÉRIM SECK-AÎSSATOU TALL

"Il n’y aura pas de réflexe corporatiste dans l’affaire Cheikh Yérim Seck"

 

 

Le journaliste Cheikh Yérim Seck poursuivi pour viol sur la fille d’un magistrat, sera jugé comme tout autre citoyen. L’assurance est du président de l’Union des magistrats sénégalais (Ums) qui explique qu’il n’y aura pas de réflexe corporatiste quant au traitement de cette affaire.

 

« C’est une affaire de viol comme toute autre, la particularité c’est juste la notoriété et le fait que le prévenu soit journaliste et le fait que la victime soit la fille d’un magistrat. Il n’y aura pas de traitement particulier de cette affaire, ni de réflexe corporatiste », a soutenu El Hadj Aboul Aziz Seck à l’émission « Grand jury » de la Rfm.

 

Pour preuve, il renseigne que « le jour du procès, le juge qui a présidé l’audience les flagrants délits est issu de la dernière promotion du centre de formation judicaire (Cfj) » avant d’ajouter : « c’est pour dire qu’on ne cherche pas qui est le prévenu car le juge n’a même pas fait six mois de service. L’essentiel, c’est sa compétence ».

 

« Le juge va juste entendre la victime, le prévenu, les témoins et se faire une conviction. Si Monsieur Seck est coupable, il sera puni, et dans la cas contraire, il sera relaxé », a expliqué le président de l’Ums.

 

Pour rappel, l’administrateur du site Dakaractu est depuis le 8 septembre dernier dans les liens de la prévention pour un présumé viol. Le journaliste est accusé par Ndèye Aïssatou Tall, fille d’un magistrat.

 

Alors que Cheikh Yérim Seck parle de consentement, la jeune fille évoque le viol. Le procès prévu mercredi dernier a été renvoyé au 19 septembre prochain. Il va se dérouler sans la présumée victime partie étudier en France.

 

Nettali.net

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