Publié le 23 Jan 2015 - 06:12
AFP

Moustapha Niasse peut se mordre les doigts

 

Les commentaires vont bon train au niveau de l’Alliance des forces de progrès (AFP) où l’on estime que Moustapha Niasse ne paie là que les fruits de son…‘’investissement’’. En vérité, c’est lui qui a imposé contre vents et marées El Hadj Malick Gackou et il en paie le prix, entend-on grommeler du côté de l’AFP. Pour beaucoup d’observateurs, si d’éminents membres de l’AFP, dont Hélène Tine, pour ne citer que celle-là, ont déserté la place… progressiste, c’est du fait des options qualifiées à l’époque de ‘’stratégiques’’ par le proche entourage de Niasse.

Malick Gackou qui a bénéficié du parapluie Niasse a occupé le poste de ministre des Sports avant d’être remplacé par Mbagnick Ndiaye fin octobre 2012 lors du réaménagement du gouvernement. Il avait ensuite été nommé à la place de Mata Sy Diallo, au poste de ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel. Lors d’une réunion du comité directeur de l’AFP qui avait accompagné ce remaniement, Moustapha Niasse, à qui on avait reproché déjà de ne pas assez défendre son parti, avait réaffirmé l’ancrage de l’Afp dans BBY.

Mais quatre mois plus tard, le 13 février 2013 exactement, El Hadji Malick Gackou revient sur scène en démissionnant de son poste de ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel. Depuis, il était resté politiquement bien discret, ramassant d’ailleurs une défaite à Guédiawaye, son fief, au profit d’Aliou Sall, actuel maire. Toute la question est maintenant de savoir ce qu’il va advenir de l’AFP dans les jours ou semaines à venir. Quel est l’état réel des rapports de forces ? Niasse tient-il vraiment le parti ? La réponse sera bien sûr administrée sur le terrain. Mais avant cela, retour sur la scène de la journée bien volcanique d’hier. 

 

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