Publié le 16 Apr 2024 - 10:59

ANSD

 

Les prix à la consommation du mois de mars 2024 ont augmenté de 0,2 %, comparés à ceux du mois précédent. Cette évolution, selon une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), résulte, principalement, de la hausse des prix des services de  ‘’communication’’ (+1,2 %), des ‘’meubles, des articles de ménage et de l’entretien courant du foyer’’ (+0,9 %), des services de ‘’restaurants et hôtels’’  (+0,8 %), des ‘’boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants’’ (+0,7 %) ainsi que des ‘’produits alimentaires et boissons non alcoolisées’’ (+0,3 %). 

Par rapport au mois de mars 2023, les prix à la consommation se sont accrus de 3,3 %. Hors énergie et produits frais, les prix à la consommation se sont relevés de 0,2 % en rythme mensuel et de 1,3 % par rapport au mois de mars 2023. Selon l’origine, d’après la même source, les prix des produits locaux se sont appréciés de 5 %, tandis que ceux des produits importés ont reculé de 4,4 % en mars 2024, par rapport au mois précédent. En variation annuelle, les prix des produits locaux et importés se sont accrus, respectivement, de 6,4 % et 1,6 %, a conclu le communiqué.

Par ailleurs, selon toujours l’ANSD, au troisième trimestre de l’année 2023, 61,4 % des personnes en âge de travailler ont participé au marché du travail. Ce niveau d’activité a été plus élevé en milieu rural où il est ressorti à 63,6 % contre 59,5 % en milieu urbain. Selon le sexe, d’après le document, il est plus élevé chez les hommes que chez les femmes avec des taux respectifs de 71 % et de 52,2 %. En glissement annuel, le niveau de participation s’est accru de 1,7 point de pourcentage par rapport à la même période en 2022.  

Le taux de chômage (élargi) est passé de 22,9 % au troisième trimestre de 2022 à 19,5 % sur la même période en 2023, soit une baisse de 3,4 points de pourcentage. Au sens strict du BIT, il est ressorti à 5,8 % au trimestre sous-revu. Au compte du trimestre sous-revu, le taux de chômage au sens élargi est légèrement plus élevé en milieu urbain (20,1 % contre 19,0 % en zone rurale). Selon le sexe, le chômage touche plus les femmes (32,0 %) que les hommes (10,0 %).

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