Publié le 21 Jun 2020 - 09:55
APPUI ADDITIONNEL FORCE-COVID-19

La BM octroie environ 59 milliards de F CFA au Sénégal

 
Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé, mardi, un financement de l'Association internationale de développement (Ida) d’un montant de 100 millions de dollars, soit plus de 58,680 milliards de francs CFA, réparti également en don et en crédit. Un financement qui vise, selon un communiqué de l’institution transmis hier à ‘’EnQuête’’, à ‘’aider’’ le gouvernement du Sénégal à faire face à l'impact social et économique de la pandémie de la Covid-19. Et aussi à ‘’améliorer’’ l'accès aux services pour les populations les plus vulnérables. Une enveloppe qui vient en appui des ressources budgétaires de l’Etat qui doivent couvrir le financement des mesures anticrise.
 
"Par ce financement, nous aidons le Sénégal à préparer son redressement post-Covid. L'objectif est de sauvegarder les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables, qui ont le plus souffert de la pandémie, et de promouvoir les opportunités par un meilleur accès à l'électricité et aux services offerts par les technologies de l’information et de la communication", a indiqué le directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Nathan Belete.
 
Il convient de noter que le gouvernement du Sénégal a pris des mesures phares pour contenir la pandémie et atténuer son impact socio-économique. Mais, d’après la BM, il doit cependant faire face à des contraintes financières exceptionnelles.
 
En effet, en plus des mesures sanitaires, le Sénégal met en œuvre le Programme de résilience économique et social (Pres). "Une fois la crise passée, la croissance devrait se redresser progressivement, grâce à un retour en force de la consommation privée et à une croissance rapide des investissements.
 
Le gouvernement s'est engagé à respecter l'objectif de déficit budgétaire de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et à mettre en œuvre la stratégie à moyen terme pour accroître ses recettes fiscales et rationaliser ses dépenses", a ajouté l’économiste-pays principal et responsable du projet au sein de la Banque mondiale, Markus Kitzmuller.

 

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