Publié le 1 Jun 2017 - 22:52
APPUI AUX ENFANTS ATTEINTS D’IMC A THIES

Thérèse Faye Diouf met sur la table 1 million de F Cfa

 

La directrice de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, Thérèse Faye Diouf, a décaissé une enveloppe d’un million de FCfa pour soutenir les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale de la région de Thiès.

 

La directrice de l’Agence nationale de la petite enfance vole au secours des enfants atteints d’IMC (infirmité motrice cérébrale) du centre Anne Marie Mortier de Thiès. Thérèse Faye Diouf a mis sur la table une enveloppe d’un million de F Cfa pour permettre au personnel dudit centre de régler ‘’certaines urgences’’ liées à la prise en charge. Elle ajoute que la structure qu’elle dirige va accorder une subvention annuelle au centre de Thiès et à celui de Guédiawaye pour mieux prendre en charge les besoins de ces enfants. Toutefois, précise la directrice, ce montant sera communiqué ‘’plus tard’’.

D’après Thérèse Faye Diouf, ces derniers doivent bénéficier d’une prise en charge de qualité. ‘’Ces enfants sont ceux de l’Etat du Sénégal. C’est pour cette raison qu’il doit les soutenir. Nous avons débloqué une enveloppe d’un million de F Cfa pour permettre au personnel de mieux s’occuper d’eux’’, a-t-elle soutenu hier lors d’une visite du centre. La coordonnatrice de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) a également octroyé de la nourriture, du matériel hygiénique… aux enfants du centre Anne Marie Mortier. Selon elle, les enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale ont ‘’droit à la santé et la protection sociale tout comme les autres’’.

‘’Les autorités doivent nous venir en aide’’

Pour sa part, la coordonnatrice du centre Anne Marie Mortier a soutenu que la création de cet établissement était presque devenue un ‘’impératif vu le nombre d’enfants qui le fréquentent’’. Marie Françoise Sène Diédhiou a profité de cette tribune pour lancer son cri du cœur à l’endroit des autorités étatiques : ‘’Les autorités doivent nous venir en aide. Elles doivent nous accompagner. La question des avoirs est pour nous une question de viabilité et de vitalité. En plus, ce centre mérite de figurer sur la carte sanitaire du Sénégal’’.

De son côté, la présidente de l’Association des familles des enfants victimes d’IMC, Raby Kane Diallo, a indiqué que la prise en charge était ‘’devenue très compliquée et les enfants sont fatigués’’. Elle a plaidé pour que le centre puisse disposer de son propre local, car, rappelle-t-elle, ils sont en location et le loyer est ‘’cher’’. 

GAUSTIN DIATTA (THIES)

Section: