Publié le 27 Dec 2018 - 14:54
APRES AVOIR CREE LE CNBS

Les bijoutiers demandent la levée de la Tva sur l’or

 

Pour satisfaire l’approvisionnement correct en or, en argent et autres consommables, les bijoutiers du Sénégal ont mis sur pied le Comptoir national d’approvisionnement des bijoutiers du Sénégal (Cnbs). Ils attendent de l’Etat qu’il lève la Tva sur l’or.

 

Avoir de l’or accessible pour pouvoir répondre à la demande nationale et faire de l’exploitation dans le monde : c’est le pari que veux gagner l’Association nationale des bijoutiers du Sénégal (Anbs). Hier, lors d’un point de presse, ils ont annoncé la mise sur pied du Comptoir national d’approvisionnement des bijoutiers du Sénégal (Cnbs). Seulement, le président de l’Anbs, Moussa Niang, confie que le Cnbs se heurte à une contrainte de taille, après la mobilisation d’un capital social et l’obtention d’un agrément : il s’agit de l’application, par l’Etat, de la Tva sur l’or brut compétitif extrait des sous-sols sénégalais. ‘’Cet obstacle a empêché le démarrage effectif des activités du comptoir. Nous plaidons pour sa levée.

Si tel est le cas, elle impactera positivement sur le secteur de la bijouterie. Car elle permettra l’installation d’unités de production de bijoux et la création d’emplois. Le Sénégal cessera d’être un pays consommateur de bijoux importés pour devenir un pays producteur, avec l’existence d’une chaine de valeur allant de l’extraction de l’or jusqu’à la commercialisation, en passant par la transformation’’, annonce-t-il. Poursuivant son plaidoyer, le président de dire que la bijouterie va constituer une source de création de richesses et contribuera aussi à la lutte contre la pauvreté et l’émigration clandestine.

L’objet de ce comptoir est de satisfaire l’approvisionnement correct en or, en argent et autres consommables. Mais aussi de veiller à la délivrance des carnets de police, de registres d’achat pour la traçabilité des transactions (achats et ventes), la collaboration étroite avec les services étatiques, la réduction notable des accusations de recel dont certains bijoutiers font l’objet, la formation et le renforcement de capacité des membres et acteurs du secteur.  

Il pense que leur requête sera satisfaite avant l’ouverture prochaine de leur siège national, vu que les pourparlers avec les autorités, annonce-t-il, sont avancés. D’ailleurs, les amis de Moussa Niang sollicitent une audience avec le chef de l’Etat pour discuter avec lui des difficultés dont leur secteur est confronté.

CHEIKH THIAM

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