Publié le 25 May 2016 - 15:07
APRES LE REMPLACEMENT D’ABDOU FATY PAR SOULEYMANE DIALLO

 Les mises en garde du nouveau coordonnateur du Gcse

 

Face à la presse hier, les camarades de Souleymane Diallo en ont profité pour alerter et mettre en garde le gouvernement sur les conséquences du non-respect de ses engagements.

 

Le Grand cadre des syndicats d’enseignements (Gcse), tendance Abdou Faty, a désormais un nouveau coordonnateur. À l’issue du renouvellement des instances de l’organisation, le 20 mai passé, M. Faty qui a fait ses deux mandats successifs de six mois a été remplacé par Souleymane Diallo, secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels). Le nouveau patron sera désormais épaulé par Amath Suzanne Camara, Marième Sakho Dansokho et Moustapha Ségnane.

Face à la presse hier, le cadre syndical en a profité pour alerter et mettre en garde le gouvernement sur les conséquences du non-respect des engagements tenus lors de la plénière du 06 mai 2016. ‘’Nous ne tolérerons aucun manquement et exigeons un respect strict de tous les échéanciers. Une attitude contraire serait lourde de conséquences pour le reste de l’année scolaire’’, avertissent les syndicalistes.

Souleymane Diallo précise que si le mot d’ordre est suspendu, ce n’est pas parce que les enseignants ont eu satisfaction. Mais ils se soucient du devenir de l’école publique tout en mettant l’Etat face à ses responsabilités. Et à ce titre, ils prennent ‘’l’opinion et les partenaires de l’école à témoin’’ et espèrent une posture responsable de la part du gouvernement. De même, le Grand cadre promet de porter le combat des indemnités de logement jusqu’au bout pour une revalorisation. Et invite le président de la République à donner au gouvernement des instructions allant dans le sens d’ouvrir des négociations sur ce sujet.

Dans un contexte où il est question de dialogue national, l’organisation rappelle les conclusions des assises de l’Education, ‘’fruit d’un dialogue national sur un secteur’’. Souleymane Diallo et ses camarades attendent ainsi  de l’Etat la mise en œuvre des recommandations de ces assises, ‘’seule gage d’une école publique stable et performante’’. 

BABACAR WILLANE

 

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