Publié le 20 Apr 2018 - 11:11

Arrestations

 

Les organisations de défense des Droits de l’homme sont dans tous leurs états, à cause de l’interpellation de leaders de l’opposition et de la société civile qui protestaient, hier, contre le vote de la loi sur le parrainage. Dans un communiqué conjoint, la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), la Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (Raddho), Article 19/Afrique de l’Ouest et Amnesty International/Sénégal exigent la libération ‘’immédiate et sans condition’’ des leaders de l’opposition et de la société civile arrêtés.

Il s’agit notamment d’Idrissa Seck, Président du parti Rewmi, El Hadj Malick Gakou, leader du Grand parti, Kilifeu du mouvement Y’en a marre, et Guy Marius Sagna du Collectif France dégage, tous détenus au commissariat central de Dakar. Les organisations se disent non seulement préoccupées par les arrestations et la détention, mais dénoncent la violation de leurs droits, particulièrement pour le leader de Rewmi.

Car les avocats d’Idrissa Seck n’auraient pas été autorisés à le voir. Au demeurant, les défenseurs des Droits de l’homme demandent au gouvernement de respecter le droit au rassemblement et à la manifestation pacifique garanti par des traités internationaux et régionaux de droits humains auxquels le Sénégal est partie prenante, ainsi que par la Constitution du pays. Dans la même veine, ils dénoncent ‘’vigoureusement l’usage excessif’’ de la force par la police et la gendarmerie contre des manifestants pacifiques.

 

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