Publié le 26 Jun 2015 - 12:33
ARRETE POUR ACTE CONTRE NATURE

Tamsir Jupiter Ndiaye sera déféré aujourd’hui au parquet

 

Le chroniqueur Tamsir Jupiter Ndiaye repasse à la case prison, pour une nouvelle affaire d’acte contre nature. Il sera  déféré aujourd’hui au parquet, après une deuxième nuit au commissariat de Dieuppeul.

 

Tamsir Jupiter Ndiaye est de nouveau sous les verrous. Il a été arrêté, dans la nuit du mercredi, et placé en garde à vue, pour de présumés actes contre nature et pédophilie, sur un jeune talibé d’environ 13 ans. Il sera présenté aujourd’hui au procureur. Cette affaire survient moins de deux ans après qu’il a bénéficié d’une liberté conditionnelle, dans une autre affaire similaire.

Si l’on en croit nos sources, cette fois-ci, Tamsir Jupiter Ndiaye n’est pas passé à l’acte. Dans la nuit du mercredi 24 juin, vers 2h du matin, le chroniqueur qui se trouvait à bord de son véhicule aurait interpellé un jeune talibé d’environ 13 ans. Selon toujours nos interlocuteurs, il lui aurait demandé de lui faire une pipe, moyennant une somme d’argent. Le garçon, dit-on, choqué par une telle proposition, s’est enfui en poussant des cris. Mais non loin de là, des jeunes, assis en groupe, l’ont interpellé. Il leur a raconté ce qui venait de se passer.

Sans perdre de temps, ces jeunes se seraient engouffrés dans un véhicule pour le prendre en chasse. Après une course-poursuite dans les rues de Sicap Baobab, ils lui ont mis la main dessus. Malgré ses dénégations, ils l’ont conduit au commissariat de Dieuppeul. Là, l’enseignant chroniqueur a été entendu. Il a nié les faits et clamé son innocence, en soutenant qu’en voyant l’enfant errer dans la rue, il a eu pitié de lui et a voulu lui offrir un billet de mille F CFA. En sus, Tamsir Jupiter a soutenu que depuis ses déboires avec la justice, les habitants de son quartier lui gardent une dent.

C’est pourquoi il a été confronté à l’enfant qui a maintenu ses déclarations.  

Le 10 octobre 2012, Tamsir Jupiter Ndiaye avait été arrêté pour actes contre nature, coups et blessures volontaires. Le journaliste chroniqueur avait été condamné en première instance, à une peine d’emprisonnement de 4 ans. En appel, sa peine avait été réduite à deux ans de prison ferme, qu’il n’a pas purgée intégralement, puisqu’il avait bénéficié d’une liberté conditionnelle, grâce à une initiative du régime visant à désengorger les prisons. Il avait été libéré le 12 décembre 2013. 

AMINATA FAYE (Stagiaire)

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