Publié le 11 Aug 2014 - 14:34
ASSEMBLEE GENERALE DES MAGISTRATS

L’UMS réclame une réforme du système judiciaire

 

L’Union des magistrats du Sénégal (UMS) a tenu son assemblée générale ce week-end à Saly. Devant la tutelle, ils ont dit la nécessité de réformer le système judiciaire. Outre cette réforme, ils ont demandé une ‘’gestion de la carrière des magistrats par le mérite, la transparence et la compétence’’. Dans la réforme des textes visant la justice sénégalaise en général et les magistrats en particulier, ils espèrent que ces doléances seront prises en compte.

Les magistrats veulent une justice sénégalaise indépendante. Selon leur président Abdoul Aziz Seck, c’est seulement par le truchement de cette réforme que l’indépendance de la justice sénégalaise sera assurée, indépendamment des régimes politiques qui vont se succéder.  

Toutefois, ils ont salué des avancées importantes, notamment la baisse de la fiscalité sur leurs salaires et l’augmentation des indemnités de logement. Par rapport à l’amélioration des conditions de travail des magistrats, ils ont noté la construction des nouveaux palais de justice de Thiès et de Kaolack.

Me Sidiki Kaba, ministre de la Justice, s’est voulu rassurant. Engagé dans la modernisation de la justice, il s’est félicité de l’inauguration prochaine, au début de l’année 2015, des palais de justice de Tambacounda et de Ziguinchor. ‘’C’est en réglant ces problèmes que les magistrats peuvent rendre la justice dans la sérénité et dans le confort’’, a-t-il dit. Le ministre a aussi communiqué sur l’érection de nouvelles maisons d’arrêt correctionnelles à Diamniadio et Sébikotane, pour désengorger les centres de détention.

Lors de cette rencontre, le procès de Karim a à peine été évoqué. Aux yeux des magistrats, il s’agit d’un procès ordinaire. Le ministre de la Justice a lui invité les Sénégalais à s’habituer à la reddition des comptes. Le président de l’UMS s’est prononcé sur les propos durs lancés par les protagonistes. Aziz Seck considère que cela arrive dans les procès, c’est la presse qui en fait un tollé.

André BAKHOUM

 

 

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