Publié le 29 Jan 2014 - 04:11
ATELIER TRAINING MEDS

Les jeunes s'entraînent à dénicher leur emploi...

 

‘’Nous attendons beaucoup de cet atelier préparatoire, pour nous permettre de faciliter notre insertion  professionnelle et nous espérons pouvoir briser le cycle du chômage’’, déclare Mamadou Niang, Étudiant en master II Finances à  la recherche d’un emploi, devant le Centre International pour le Commerce Extérieur au Sénégal (CICES), hier.

Ainsi, il a été envahi par une foule de jeunes diplômés venus entendre les patrons, décideurs publics, ainsi que des universitaires, pour discuter sur l’avenir des jeunes chômeurs, lors de l’atelier Training organisé par le MEDS (Mouvement des Entreprises du Sénégal) et le Fonds pour l’emploi des jeunes, en prélude au 12e Forum du premier emploi prévu du 2 au 4 février prochain, mis sous le sceau de l’auto-entrepreneuriat.

‘’ Les jeunes  au Sénégal  représentent 36,5% de la population totale dont 12,7%  sont au chômage et malheureusement, le secteur privé offre peu d’emplois salariés, en raison des pesanteurs de l’environnement des affaires. Le plan Sénégal émergent, mis en place depuis peu, vise la création d’emplois durables qui passent forcément par la promotion de l’auto-emploi des jeunes et la valorisation des compétences‘’, déclare d’entrée Mbagnick Diop, Président du MEDS.

Cet atelier training se veut un forum de formation accélérée pour donner aux demandeurs d’emplois les moyens de mieux intégrer l’entreprise, en les initiant aux techniques de recherche d’emploi et de développement personnel dans le but de renforcer leur  «employabilité», martèle-t-il.

Devant une assistance studieuse, le secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des valeurs civiques, Cheikh Diao,  a souligné que la lutte contre le chômage est devenue une ‘’priorité nationale’’ pour réduire la fracture sociale et garantir la paix civile.

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, «2∕3 des Sénégalais ont moins de 25 ans et (seul) 1∕5 travaille à plein temps». De ce fait, il devient capital de renforcer les capacités de nos formations et le développement des PME et PMI, pour mettre fin à la précarité de notre jeunesse, affirme-t-il.

Mamadou  Makhfouse Ngom

 

 

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