Publié le 7 Jul 2015 - 23:00
ATTRAIT POUR OFFRE ET CESSION DE DROGUE

L’un des fils de Doudou Ndiaye Coumba Rose encourt 2 ans   

 

Le parquet a requis hier deux ans ferme contre l’un des fils du célèbre percussionniste Doudou Ndiaye Coumba Rose, attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour offre et cession de drogue.

 

Si le tribunal des flagrants délits de Dakar suit le réquisitoire du parquet, Doudou Ndiaye Coumba Rose verra l’un de ses fils passer les deux prochaines années en prison. M. Ndiaye a été attrait hier à la barre pour offre et cession de drogue. Si l’on en croit le représentant du parquet, son arrestation est intervenue à la suite d’une longue filature. Il a été appréhendé le 1er juillet passé à Ouagou Niayes, par les éléments de la police des HLM. Les limiers ont découvert dans la malle arrière de sa moto 11 sachets de chanvre indien d’un poids de 100 grammes, ainsi qu’un cornet.

Face aux juges, M. Ndiaye a juré la main sur le cœur qu’il n’est pas propriétaire de la drogue, mais qu’elle appartient au mécanicien qui réparait sa moto. Selon ses explications, la moto lui a été envoyée par son petit frère qui vit à l’étranger, mais en pièces détachées qu’il avait remises à un mécanicien du nom d’Ousmane, établi à Grand-Yoff, pour les rassembler. Il a ajouté que le mécanicien, tardant à finir l’assemblage, il est allé les récupérer pour donner le tout à un autre basé à Ouagou Niayes. ‘’En cours de route, j’ai été interpellé par des policiers qui ont fouillé la moto et découvert le chanvre indien’’, a-t-il déclaré. Il a persisté à dire que la drogue n’est pas sa propriété, car il ne fume même pas de cigarette et ne boit pas non plus d’alcool. Il a soutenu également qu’il n’a jamais été fournisseur de drogue et qu’il n’a jamais été filé, car il passe tous les jours devant la police.

Pour le représentant du parquet, la quantité de drogue trouvée prouve à suffisance que M. Ndiaye fait de l’offre et mérite deux années de prison. ‘’La quantité peut faire présumer qu’il s’agit d’une offre ! Le droit pénal est un droit de certitude. C’est un droit qui conduit en prison’’. ‘’Donc, cela ne doit pas se faire avec des incertitudes’’, a répliqué Me Serigne Diongue, avant de plaider la relaxe. ‘’Ne serait-ce qu’au bénéfice du doute’’, a renchéri Me Iba  Mar Diop.

Délibéré lundi prochain.

FATOU SY

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