Publié le 26 Sep 2019 - 17:52

Bad

 

La Banque africaine de développement (Bad) consacrait hier une session à la coopération triangulaire Sud-Sud pour réaliser l’objectif de développement durable sur la sécurité alimentaire. Dans un communiqué reçu à ‘’EnQuête’’, il est indiqué que cette dernière était une tribune de plaidoirie pour la coopération Sud-Sud.

‘’Cela suffit ! Il est inacceptable que 250 millions d’Africains continuent de souffrir de la faim. L’heure est à l’action ! ‘’, a appelé le président de la Bad, Akinwumi Adesina. Pour lui, ‘’des solutions, qui ont fait leurs preuves au Sud, existent : répliquons-les à grande échelle, en mettant en commun toutes nos ressources !’’.

La secrétaire exécutive de la Commission économique de l’Onu pour l’Afrique, Vera Songwe, est du même avis. ‘’Le Rwanda est aujourd’hui un exportateur net de riz, alors qu’il en était un importateur net en 2008. Pourquoi la Guinée-Bissau, qui en est un importateur net, n’arriverait-elle pas à suivre l’exemple du Rwanda, en profitant du leadership marocain dans les engrais, de l’expertise technique de l’Organisation mondiale de l’alimentation (Fao) et du financement de la Banque africaine de développement ?’’, s’est-elle demandé.

Ainsi, tout dépendrait d’une bonne coordination des actions des pays d’Afrique. On n’y pense pas ici car, comme l’a dit le secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies pour combattre la désertification, Pr. Ibrahima Thiaw, ‘’nous avons tendance à nous sous-estimer’’. Or, c’est possible, semble dire le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita. ‘’Les initiatives de coopération Sud-Sud lancées récemment connaissent un succès important. L’initiative Soutenabilité, stabilité et sécurité (3s), initialement lancée par le Maroc et le Sénégal pour créer des emplois aux jeunes, aux femmes et aux migrants, à travers la restauration de terres dégradées, connait un tel succès que 14 pays l’ont rejointe’’, a-t-il assuré.

 

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