Publié le 29 Mar 2015 - 04:39
BAISSE DU CAPITAL DE LA SARL

1 705 sociétés commerciales créées depuis sa modification 

 

Le capital de la société à responsabilité limitée (SARL) qui est passé de 1 million à 100 000 F CFA a permis la création de 1 705 sociétés commerciales au Sénégal, a informé, hier à l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Sidiki Kaba.

 

La loi portant réglementation du capital de la Société à responsabilité limitée qui est passé d’un million à 100 000 F CFA a boosté la création d’entreprises au Sénégal. Un an après l’entrée en vigueur de cette loi, ‘’1 705 sociétés commerciales ont été enregistrées au Sénégal dont 1 500 à Dakar, a annoncé le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, rapporte l’APS. Selon Sidiki Kaba qui défendait, hier devant les députés, le projet de loi n°01/2015 portant réglementation du capital de la Société à responsabilité limitée, depuis le vote de cette loi en avril 2014, ‘’les SARL ont connu un succès dans toutes les régions du pays’’. 

Depuis l’entrée en vigueur de cette loi, le registre de commerce et du crédit mobilier (RCCM) a enregistré 1 705 sociétés commerciales dont 1 502 à Dakar, 135 à Thiès, 22 à Ziguinchor, 21 Kaolack, 13 à Saint-Louis, 9 à Tamba, 6 à Diourbel, 4 à Matam et 3 à Kolda, selon un document de la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains.

Par ailleurs, cette réussite, avec à la clé la création de 1 705 sociétés, traduit, selon toujours le ministre de la Justice, le ‘’bond avant’’ du Sénégal dans le dernier classement du Doing Business où notre pays est dans le top 10 des meilleurs réformateurs.

‘’L’objectif visé était de faire en sorte que la destination sénégalaise soit attractive grâce à un système juridique apaisé et un environnement des affaires qui offrent des possibilités et une grande confiance aux investisseurs locaux et étrangers’’, a soutenu Sidiki Kaba. Avec la SARL, le créateur d’entreprise à plus de chances de bénéficier de crédits auprès des banques, ajoute-t-il. Par contre, s’il s’agit d’un GIE (groupement d’intérêt économique), cette possibilité n’est toujours pas garantie. ‘’Nous voulons éviter que des investisseurs qui viennent ici aient des craintes liées à l’imprévisibilité et à des incertitudes au niveau du système législatif qui encadre le secteur commercial au Sénégal’’,  a conclu le ministre de la justice. 

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

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