La Fédération sénégalaise de football (FSF) a choisi Casablanca pour abriter le match retour Sénégal / Côte d'Ivoire comptant pour les barrages du Mondial 2014.

Les Lions vont encore retourner au Maroc pour y terminer le présent marathon qui mène au Brésil. Le Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a tranché le débat sur le stade devant abriter le match retour Sénégal-Côte d'Ivoire comptant pour les barrages de la Coupe du monde 2014. Lors de sa réunion d'hier au siège de la FSF, la première après l'Assemblée générale élective du 24 août dernier, la structure fédérale a porté son choix sur le stade de Casablanca, au Maroc, pour accueillir les Éléphants. Le choix de Casablanca avait déjà été ébruité durant la semaine écoulée. Les fédéraux n'ont donc fait que valider leur décision. Selon le président de la FSF, Augustin Senghor, les raisons de vouloir aller dans cette ville marocaine sont ''sportives''. ''Nous pensons, estime le président, jouer ce match dans des conditions sportives optimales.''

''Casablanca adhère au vœu de la Tanière''

Les autorités fédérales balaient donc le souhait du sélectionneurs des Lions. Après le tirage au sort effectué le 16 septembre dernier, et après que le Sénégal a accueilli et battu (1-0) l'Ouganda dans un stade de Marrakech (Maroc) quasi vide (6e et dernière journée du 2e tour de ces éliminatoires), Alain Giresse avait émis l'idée de jouer ce match contre la Côte d'Ivoire à Bamako (Mali), compte tenu de son vécu avec les Aigles. Mais à en croire Augustin Senghor, ce choix de jouer à Casablanca adhère au vœu des joueurs et des encadreurs de l'équipe nationale. Me Senghor soutient que Casablanca est le ''cœur de la communauté sénégalaise au Maroc''. Aussi, son accessibilité par rapport aux autres villes du Royaume chérifien justifie son choix. Pour mobiliser les supporters, les fédéraux comptent ''utiliser toutes les pistes pour convoyer le maximum de Sénégalais à Casablanca, soit par voie aérienne, soit par voie terrestre. Ils sollicitent ainsi l'appui de l'État.

Avec la suspension d'un an, jusqu'au 27 novembre, du stade Léopold Sédar Senghor, le seul stade du pays habilité à abriter une rencontre internationale, le Sénégal est contraint de recevoir des adversaires hors de ses frontières. En mars passé, les Lions avait accueilli l'Angola à Conakry (Guinée).

Préparation à Paris

Les fédéraux ne comptent ''négliger aucun détail'' pour la préparation des deux matchs contre la Cote d'Ivoire. Car de l'avis du président, ''l'urgence, c'est le match aller'' à Abidjan. Pour des raisons d'opportunité et d'allègement du coût de la préparation, la FSF va proposer au Ministère des Sports le choix de Paris pour le regroupement des Lions en vue du match aller. ''Nous avons retenu la date du lundi 7 octobre pour le début du regroupement, sous réserve de l'acceptation de l'État. Le départ vers Abidjan est fixé pour le jeudi 10 octobre'', précise-t-il.

La réunion d'hier a permis de faire une prise de contact des nouveaux membres du Comité exécutif, après la réélection du président et de ses collaborateurs le 24 août dernier. Par ailleurs, le Comité d'urgence de l'instance dirigeante du football sénégalais a été mis en place, hier. Il est composé, outre le président, les 6 vice-présidents et du président de la Commission des finances. Cet organe, dont la première réunion est prévue la semaine prochaine, mettra en place à son tour les commissions permanentes de la FSF.