Le Sénégal jouera le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde, Chine-2019, dans la poule F, en compagnie du Nigeria, de la Centrafrique, du Rwanda, de la Côte d’Ivoire et du Mali. Un groupe jugé ‘’ouvert’’, selon l’entraineur des U25 filles du Sénégal, Birahim Gaye.

La Fiba a publié, hier, la composition des deux poules pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde, Chine-2019. Le Sénégal est logé dans le groupe F, en compagnie du Nigeria, de la Centrafrique, du Rwanda, de la Côte d’Ivoire et du Mali. Selon l’entraineur de l’équipe féminine des moins de 25 ans, Birahim Gaye, ‘’c’est un groupe ouvert’’. La prochaine sortie des Lions est prévue en septembre 2018 (14, 15 et 16), pour la manche aller. Ils auront à croiser, en premier, le Rwanda puis le Mali.

En ce qui concerne ces deux premiers adversaires, l’ancien coach des U18 filles du Sénégal prévient par rapport à un sentiment de supériorité qui pourrait animer les Lions. ‘’Le Rwanda et le Mali ont de bonnes équipes aussi. Il ne faut pas les sous-estimer’’, conseille-t-il.

Pour leur troisième match, les hommes d’Abdourahmane Ndiaye ‘’Adidas’’ croiseront le fer avec leur bête noir, les D-Tigers. Les Nigérians avaient éliminé (76-71) les Sénégalais en demi-finales de l’Afrobasket-2017. C’est au même stade de la compétition qu’ils avaient sorti la sélection menée par le coach Cheikh Sarr (88-79), en 2015. ‘’Pour jouer les premiers rôles, il faut savoir gagner certaines équipes. C’est fondamental. Pour être meilleur en Afrique, on doit pouvoir s’imposer face au Nigeria et à l’Angola’’, analyse le coach.

La poule E est composée de la Tunisie, du Cameroun, de l’Angola, de l’Egypte, du Maroc et du Tchad.

‘’Beaucoup de choses à améliorer’’

Le Sénégal (11 points) a terminé à la tête du groupe D du premier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2019. Les Lions ont remporté 5 de leurs six matches en aller et retour. Birahim Gaye estime que c’est une ‘’belle équipe’’ qui a un bon jeu offensif. Mais il y a beaucoup de choses à améliorer, dit-il. Selon lui, il n’y a pas de ‘’constance’’ dans le jeu ‘’collectif’’. ‘’Si les équipes réduisent le score alors qu’on mène par un grand écart, cela veut dire qu’on ne fait pas une bonne défense. Le constat, c’est que tant que Youssoupha Ndoye est sur le terrain, on n’a pas de problème de défense. Il travaille sur la rotation, alors que les autres défendent par à-coups’’. L’équipe sénégalaise a joué par ‘’intermittence’’, durant le tournoi de Dakar, fait-il observer. ‘’Les grandes équipes sont celles qui mettent de la rigueur pendant quarante minutes, tambour battant’’.

Par ailleurs, le sélectionneur national de l’équipe féminine des moins de 25 ans suggère un rajeunissement de l’équipe du Sénégal.

Les points obtenus lors de l’étape précédente sont comptabilisés pour le second et dernier tour des éliminatoires. Ainsi, le Nigeria (12 pts) occupe la première place du groupe F. Les D-Tigers sont suivis du Sénégal (2e, 11 pts), de la Centrafrique (3e, 9 pts), du Rwanda (4e, 9 pts), de la Côte d’Ivoire (5e, 8 pts) et du Mali (6e, 8 pts). De même, les équipes qui se sont déjà rencontrées le tour passé ne joueront pas entre elles. Donc, le Sénégal n’affrontera pas contre les Fauves qu’il avait battus en aller et retour (70-65 et 82-91) et les Eléphants qui avaient remporté la manche aller à Maputo (67-60) avant de s’incliner au retour (66-60) au tournoi de Dakar.

LOUIS GEORGES DIATTA