Publié le 18 Sep 2012 - 09:35
BESOINS NUTRITIONNELS

 Les bouillons culinaires en débat

Que faire de ces fameux bouillons qui assaisonnent et agrémentent bien des plats mais aussi bien des débats ? Ce n’est pas le Forum de Lagos qui donnera une position tranchée sur cette épineuse interrogation.

 

Autour des débats hier, deux pôles se sont dégagés. L’un porté par le Pr. Said Nourou Diop qui appelle à une utilisation sociologique et communicationnelle des bouillons.

 

Pour ce spécialiste du diabète, il est d’utilité publique que les entreprises productrices de bouillons communiquent avec les consommateurs car l’excès de sel est bien nuisible à la santé, provoquant la montée de l’hypertension artérielle qui est passée en quelques années de 20 à 50%, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

Le Pr. Diop, directeur du centre de traitement diabétique Marc Sankalé de Dakar, a aussi plaidé pour une meilleure prise en charge des besoins nutritionnels des personnes âgées. Or, ces dernières sont hélas souvent laissées en rade au profit des femmes et des enfants.

 

En face, un autre pôle s’est agrippé à l’idée selon laquelle aucun argument mécanique ne peut accuser les bouillons d'être sources d’hypertension artérielle. Même s’il reconnaît que tout excès est nuisible, le Dr. Ouattara Sanga, chef du Service de fortification et de lutte contre la carence en micronutriment du Programme national de nutrition en Côte d’ivoire, a soutenu que les bouillons servent à assaisonner et à augmenter le goût. Et ils le font bien sans dégâts scientifiquement apparents, a-t-il précisé.

 

AMADOU NDIAYE

 

 

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