Publié le 22 Nov 2012 - 01:36
BLANCHIMENT D'ARGENT

Le Sénégal invite à une lutte sous-régionale

 

Les Etats ouest-africains doivent unir leurs forces et accentuer leur coopération en vue de faire face aux menaces du blanchiment d’argent, au trafic de drogue et au terrorisme, a préconisé soutenu mercredi à Dakar, le Secrétaire général du ministère sénégalais de l’Economie et des Finances, Ngouda Fall Kane.

 

''Face au blanchiment d’argent, nos Etats doivent, au-delà de la mise en place de dispositifs efficaces, harmoniser leurs stratégies, unir leurs forces et moyens et renforcer leur coopération par le biais du GIABA qui est le seul instrument fédérateur en la matière’’, a dit M. Kane.

 

Présidant l’ouverture officielle de la 18ème Réunion plénière de la Commission technique du Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) qui se tient du 18 au 22 novembre à Dakar, Ngouda Fall Kane a souligné que, de plus en plus, il est fait cas dans la sous-région d’activités intenses de trafic de drogue et de menaces terroristes qui ont pour corollaire le blanchiment d’argent. ''Le GIABA qui nous vaut beaucoup de satisfactions au regard de ses résultats et ses nombreuses réalisations, doit continuer à assurer son rôle dans la réflexion stratégique en matière de LBC/FT (lutte contre le blanchiment d’argent et financement du terrorisme) afin d’être au fait des nouvelles actions initiées dans ce domaine au plan international’’, a ajouté M. Kane.

 

Il a aussi salué l’évaluation mutuelle aux conformités des normes GAFI (groupe d’action financière) initié par le GIABA et qui arrive à son terme. ‘’Il convient, a-t-il estimé, de saluer à sa juste valeur dans la mesure où les réticences des Etats au moment du lancement de ce mécanisme d’évaluation mutuelle n’autorisaient pas à un tel optimisme’’. Les réunions plénières du GIABA sont une occasion pour discuter, entre pays membres, des menaces et défis liés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme dans la sous-région; d’aborder des questions pertinentes qui nécessitent une approche concertée et harmonisée pour y faire face. Ils partagent également leurs expériences dans la mise en œuvre effective et l’efficacité des mesures LBC/CFT.

 

Durant les travaux de Dakar, les Rapports d’évaluation mutuelle (REM) de la Côte d’Ivoire et de la Guinée seront discutés en vue de leur adoption. De même, les rapports de suivi de la mise en œuvre des recommandations du Burkina Faso, Cap Vert, Ghana, Mali, Niger, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la Sierra Leone seront examinés. Le processus de l’évaluation mutuelle donne des informations sur les progrès accomplis par un État membre pour s'acquitter de ses obligations au regard des recommandations du GAFI.

 

Apanews

 

 

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