Publié le 27 Mar 2019 - 16:03

Bouteflika

 

En Algérie, ça se complique pour le chef de l’Etat sortant Abd El Aziz Bouteflika. Le chef d'Etat-major de l’armée algérienne a appelé hier à l'application de l'article 102 de la Constitution, qui constate l'état d’empêchement du président. Une déclaration qui intervient après un mois de manifestations dans le pays et qui pourrait marquer un tournant dans le mouvement de protestation. Ahmed Gaïd Salah a demandé l’application de l’article 102 de la Constitution algérienne.

‘‘Afin de préserver notre pays face à une situation dont on ne mesure pas les conséquences, il devient nécessaire, voire impératif d’adopter une solution pour sortir de la crise. Une solution qui s’inscrit exclusivement dans le cadre constitutionnel, qui constitue l'unique garantie pour la préservation d’une situation politique stable’’, a expliqué le Cemga.

‘‘C’est dans ce cadre qu’il devient nécessaire, voire impératif d'adopter une solution qui répond aux revendications légitimes du peuple algérien (...). Une solution à même d'aboutir à un consensus de l'ensemble des visions et faire l'unanimité de toutes les parties, à savoir la solution stipulée par la Constitution, dans son article 102’’, poursuit-il. Cet article prévoit qu’en cas de maladie grave ou durable du président de la République, si ce dernier est dans l’impossibilité totale de gouverner, alors le Conseil constitutionnel doit proposer au Parlement de déclarer l’état d’empêchement.

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