Publié le 20 Dec 2014 - 00:44
BREVES

1ère édition des Jambar Tech Awards

 

C’est ce week-end que se tiendra, au King Fahd Palace, la 1ère édition des Jambar Tech Awards, prix créé par le CTIC pour récompenser les acteurs de l’économie numérique au Sénégal. Sur les 120 nominés au départ de la compétition, le 18 novembre dernier, 36 candidats sont toujours en lice après un vote ayant enregistré plus de 5 000 participants. À l’arrivée, ce sont douze lauréats qui seront récompensés, ce samedi 20 décembre, lors d’une prestigieuse soirée de gala.

Spécialiste des technologies de l’information et de la communication, l’incubateur CTIC de Dakar s’est ainsi associé au Ministère des Télécommunications et des Postes dans le but de mettre à l’honneur ces acteurs, produits et services phares de l’écosystème TIC et le grand public national.

Startups de l’année, entrepreneurs, bloggeurs mais aussi fournisseurs de télé services, tous sont concernés. Les Jambar Tech Awards valorisent ainsi le secteur transversal, novateur et générateur d’emplois que sont les TIC.

À partir de 17h30, plus de 20 exposants ouvriront donc le bal via une exposition technologique qui évoluera, au fil des heures, en festivités ponctuées d’un show réunissant entrepreneurs, comédiens et artistes, humoristes et chanteurs… Maréma Fall, vainqueur du prix découverte RFI, fera une apparition très attendue sur la scène des Jambar Tech.

Placé sous le haut patronage du Président Macky Sall, ce nouvel événement comptera la participation et la présence des directeurs et cadres des différentes institutions partenaires dont la GIZ, l’ARTP, la SONATEL, la BNDE ou encore l’ADEPME.

Une foire ‘’ civico  Hip-Hop’’ à Dakar, du 22 au 29 décembre

Suite à une conférence de presse organisée, hier, au Goethe Institut de Dakar, l’association G Hip-Hop annonce la tenue, du 22 au 29 décembre prochain, d’une foire ‘’civico Hip-hop’’ à son siège de Guédiawaye.

Participant à ladite conférence, les rappeurs et activistes Mallal Talla (Président de l’Association G Hip-Hop), Nawal Merabet (représentant de la Délégation de l’UE au Sénégal) et Amadou Fall Ba (Directeur du FESTA22H) ont tous fait des interventions dans le sens de parler dudit évènement, qui va par ailleurs accueillir le festival international Guédiawaye by Rap les 26, 27 et 28 décembre 2014.

Ayant pour vocation de réunir les acteurs du Hip hop local et international autour de la thématique de la citoyenneté, la foire ‘’civico Hip Hop’’ est à la base une initiative du centre de formation et de réinsertion Guédiawaye Hip Hop (G Hip Hop), une association sénégalaise créée en novembre 2010 par un collectif d’artistes Hip Hop.

Afrikadda #8 présenté en live hier, à la Galerie du manège

La galerie du Manège, sis à la rue Parchappe, accueillait hier un ‘’ acte éditorial live ‘’se traduisant en la présentation au public dakarois du 8e numéro d’Afrikadaa, une revue d’art contemporain interactive.

Crée par un collectif d’artistes poursuivant l’idéal d’offrir à la scène émergente un espace déterritorialisé où artistes et acteurs de la création contemporaine interrogent esthétique et éthique face aux enjeux majeurs de la mondialisation, ladite publication est virtuelle, trimestrielle et bilingue (anglais et français).

‘’ Au moment où l’expression démocratique a repris une place importante, les artistes définissent leur propre échelle de visibilité et font circuler la parole à contre-courant d’une culture globalisée et consensuelle, mais aussi de toute revendication identitaire figée dans le temps et dans l’espace géopolitique’’, explique la co-directrice de publication chez Afrikadaa, Pascale Obolo.

Fonctionnant ainsi comme un ‘’ laboratoire éditorial’’, Afrikadaa consacre son dernier numéro en date aux ‘’ images en mouvement ‘’, parlant du cinéma avec, au programme, la projection en plein air d’une série de courts-métrages ainsi que des longs-métrages de Jean-Marie Teno (Une feuille dans le vent, 2013) et d’Ousmane Sembène  (Borom Sarret, 1963).

Le temps d’une soirée, le jardin de la galerie sera en effet transformé en cinéma éphémère, invitant le public à une exploration de l'image en mouvement.  ‘’Faire des films, matérialiser le réel. Montrer l’invisible, il y a un cinéma à trouver. Un cinéma qui incarne le passé, le présent et le futur’’, a conclu l’éditorialiste M. Obolo.

 

 

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