Publié le 30 Jul 2012 - 15:10
BUREAU DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

Les élus APR harmonisent les positions

 

 

En raison de l'appétit des uns et des autres, le parti présidentiel a prolongé ses tractations internes jusqu'à ce matin pour éviter le désordre à l'hémicycle, lors de l'ouverture de la 12e législature.

 

 

Le président de la République avait convié, le vendredi dernier, les députés élus de son parti, l’Alliance pour la République (APR), à un «ndogu parlementaire» à son domicile. Cette rencontre, comme l’a écrit EnQuête, était l’occasion pour les élus «apéristes» d’harmoniser leurs positions avant l’ouverture de la session de l’Assemblée nationale de ce matin. Si Moustapha Diakhaté est sûr de diriger le Groupe parlementaire de la majorité présidentielle, son collègue Moustapha Cissé Lô, lui, va intégrer le Bureau de l’Assemblée, probablement comme premier vice-président, selon des sources ayant pris part à cette rencontre.

 

Pour les autres postes, les députés estampillés APR dans le cadre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) seront édifiés ce matin lors d'une réunion prévue tôt ce matin, donc avant l’ouverture officielle de la session. Selon nos informations, le leader de l’Alliance pour la République a demandé au ministre de l'Intérieur Mbaye Ndiaye, chargé des structures du parti, de lui proposer des noms qui devront composer le Bureau. Ce qui a été fait depuis le samedi dernier au cours d’une séance de travail restreinte qui a réuni les hauts responsables de l’APR.

 

Aujourd'hui, il reste à savoir si le choix final de Macky Sall par l'entremise de Mbaye Ndiaye fera l’unanimité au regard des ambitions affichées par les néo-députés républicains. D’ailleurs, Macky Sall n’a pas manqué, au cours du huis-clos de vendredi qui a pris fin à minuit, de calmer les ardeurs de ses camarades après les avoir remerciés pour leur engagement. «Il faut savoir que tout le monde ne peut pas figurer dans le Bureau de l’Assemblée. Ceux qui n’y seront pas doivent le comprendre ainsi», leur a lancé le président de la République. Avant de les exhorter, une fois de plus, à être «des députés du peuple» et non de l’APR.

 

 

DAOUDA GBAYA

 

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