Publié le 9 Aug 2019 - 12:51
CAMBRIOLAGE A LA BIJOUTERIE NGALAM

Plusieurs millions emportés

 

La célèbre bijouterie Ngalam sise à la Zone B et la boutique de prêt-à-porter de l’épouse de Cheikh Alassane Sène ont reçu, dans la nuit du mercredi, la visite de malfaiteurs qui ont emporté plusieurs millions.

 

Le réveil a été brutal, hier, pour Serigne Dame Guèye, gérant de la célèbre bijouterie Ngalam. Son établissement sis à la Zone B a été cambriolé dans la nuit du mercredi 6 août au jeudi 7 août.  La victime confie avoir été informée à l’aube, aux environs de 6 h 30, par le vendeur de café du coin. A son arrivée, il a senti la terre se dérober sous ses pieds. 

Car le sieur Guèye a constaté que des années de labeur ont été emportées par les malfaiteurs. Ces derniers ont cisaillé les grilles et cassé les vitres pour accéder à l’intérieur de la joaillerie. Une fois dedans, ils ont subtilisé les coffres ainsi que presque tous les bijoux en or et en diamant, y compris ceux qui étaient commandés en vue de la fête de Tabaski. La valeur de la marchandise volée ? ‘’Elle est inestimable, pour le moment. Je ne pourrais faire l’évaluation qu’à tête reposée.

Mais tout ce que je peux dire, ce sont des millions’’, confie le gérant. Visiblement affecté par le cambriolage, il exprime sa surprise. ‘’Je ne peux pas y croire. Je suis surpris, car je n’ai jamais pensé qu’on pouvait cisailler les grilles pour accéder’’, déclare-t-il. Il ajoute que la boutique n’a ni caméra de surveillance ni gardien. Et malgré cette situation, c’est la première fois, depuis son implantation en 1987, qu’elle est la cible de malfaiteurs. Toutefois, avec les éléments de la police scientifique, M. Guèye espère que les voleurs seront retrouvés, car des empreintes ont été relevées dans le cadre de l’enquête.

Sa voisine, gérante d’un atelier de couture, est aussi sonnée que lui. La dame, qui serait l’épouse de Cheikh Alassane Sène, n’a pas été épargnée par les visiteurs nocturnes. Ces derniers sont partis avec plusieurs commandes faites à l’occasion de la Tabaski. Heureusement qu’ils ont laissé sur place le matériel de couture, notamment les machines à coudre et autres. Une situation qui met dans l’embarras la dame qui ne sait comment faire avec ses clients dont certains risquent d’être privés d’habits pour la fête prévue lundi prochain.

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