Publié le 18 Jan 2017 - 21:49
CAN 2017 - ALIOU CISSE, SELECTIONNEUR DU SENEGAL

‘’Nous sommes conscients que rien n'est encore fait’’

 

Pour son premier match sur le banc en Coupe d'Afrique,  Aliou Cissé refuse de céder au stress. L'homme aux rastas, en habitué du haut niveau, loue l'état d'esprit de ses joueurs avec qui il dit partager la lourde responsabilité du maillot national.

 

Comment avez-vous vécu votre premier match de Can sur le plan émotionnel en tant qu'entraîneur ?

Moi, je suis émotif et je ne le suis pas en même temps. Je suis comme tout le monde.

Vous étiez stressé un peu ?

Non pas du tout ! Je n'étais pas stressé du tout. Vous savez, je suis dans le haut niveau depuis longtemps pour bien le connaître et savoir comment on aborde ces genres de matchs. J'ai quand même 17 ans de carrière dans le haut niveau. C'est vrai que je n'ai pas fait 17 ans sur le banc comme coach mais je crois avoir assez d'expérience même si je suis un jeune coach.

Mais la responsabilité n'est pas la même selon qu'on est joueur ou entraîneur non ?

(Rires) Non. La responsabilité lorsqu'on représente son pays est la même. Peu importe qu'on soit joueur ou entraîneur. Pour moi, c'est la même chose. Aujourd'hui, je suis l'entraîneur mais j'ai aussi été joueur et capitaine de cette équipe même si on a parfois tendance à l'oublier. C'est vrai que je suis jeune mais on peut être jeune et avoir de l'expérience et de la qualité.

Avez-vous pris plaisir sur le banc comme vous en preniez sur le terrain en tant que joueur ?

J'ai pris du plaisir sur le banc. J'ai toujours pris plaisir sur un banc. J'aime le métier que je fais. Je me donne à fond. Je travaille tous les jours matin, midi et soir et les gens qui sont à côté de moi le savent. Maintenant, comme je l'ai dit, le résultat est positif sur ce premier match, nous en sommes contents mais nous sommes conscients que rien n'est encore fait. Il y a un match important qui nous attend contre le Zimbabwe. On va repartir avec la même envie.

Quel est votre état d'esprit ?

Notre état d'esprit est le même. Aujourd'hui, nous tenons et c'est important de tenir, même dans les moments difficiles comme cette deuxième mi-temps contre la Tunisie. Je crois que ne pas abdiquer est une bonne chose dans ce genre de compétition surtout lorsqu'on est dominé. C'est arrivé et cela va arriver encore.

 

 

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