Publié le 27 Jul 2017 - 00:42
CENTRALE A CHARBON DE BARGNY

Hypothétique recul de l’Etat face à la détermination des populations

 

Le gouvernement du Sénégal va-t-il se plier aux exigences de la population de Bargny concernant la centrale à charbon ? Les prémices d’un recul se dessinent, après l’audience que le président Macky Sall a accordée aux cadres de l’Apr du département de Rufisque, le Jeudi 13 Juillet dernier. Les Rufisquois ont profité de la rencontre pour poser le problème qui, en réalité, ne plaide pas en faveur de la coalition Benno Bokk Yakaar, en cette période électorale.

De l’avis d’Abdourahmane Seck dit Homère, chargé de préparer une rencontre du président avec la population de Bargny, « le président a réagi sur ça en disant qu’on peut trouver une solution technique avec la possibilité d’avoir un mixte avec le gaz ». Car, à terme, explique-t-il, « avec la mixité énergétique », le gaz va se substituer au charbon qui actuellement hante le sommeil de la population de Bargny.

Concernant toujours la centrale, le président du conseil d’administration de Petrosen précise que la recherche d’une solution durable tient à cœur le président Macky Sall. La preuve, explique-t-il : « lorsque nous devions quitter, il (le président Macky Sall) a demandé ce que les Bargnois attendent de lui. Les cadres lui ont répondu qu’ils attendent qu’il leur parle. Il m’a donc chargé de voir comment, ultérieurement, la rencontre pourra se faire avec les populations.  On va travailler dans ce sens pour qu’il les reçoive ». Abdourahmane Seck rappelle que « la centrale n’est pas de lui, mais, de Wade qui a combattu Bargny ». Il invite les populations à se rappeler de ça. « Si aujourd’hui Sendou a été détaché, en plus de l’implantation de la centrale, cela prouve que la ville a été combattue par le président Wade ». C’est pour cette raison, fait-t-il comprendre, que « le président Macky Sall est en train de combattre l’injustice ».

Le seul hic dans cette affaire, fait savoir le beau-père du président Macky Sall, est qu’on ne peut pas en parler, pendant les élections, ‘’parce que les gens vont penser à autre chose. Alors que le président veut que ça ne soit pas un problème politique’’.

PAPE MOUSSA GUEYE 

 

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