Publié le 4 Sep 2012 - 14:55
CENTRE DE FORMATION EN ENERGIE

Dakar va l’abriter pour l'Afrique de l'Ouest

 

Bientôt un centre de formation en énergie à Dakar. L'information est donnée par le Directeur de l'énergie, Ibrahima Niane, en marge de l'ouverture de l'atelier régional de formation et de renforcement des capacités en matière de collecte et de traitement de données énergétiques.

 

Ce centre, le premier du genre, destiné principalement à l'Afrique de l'Ouest, sera le lieu de réceptacle des différents acteurs de la sous-région pour une bonne formation en énergie. ''Le choix du Sénégal n'est pas fortuit. Depuis 2005, nous avons mis en place un système d'information énergétique. La maîtrise de l'énergie détermine, dans une large mesure, le niveau de développement d'un pays'', soutient, Ibrahima Niane.

 

Pour la mise en place du centre de formation, une mission d'évaluation de la Commission africaine de l'énergie était déjà à Dakar pour évaluer les capacités du Sénégal à pouvoir l'abriter, informe-t-il. En dehors de Dakar, la Commission africaine va installer un centre de formation au Cameroun, pour l'Afrique Centrale et un autre en Égypte pour l'Afrique du Nord. L’Afrique du Sud va accueillir le quatrième centre destiné à la zone sud du continent.

 

‘’La plupart des pays africains n'ont pas de politique énergétique fiable. C'est d'ailleurs ce qui est à l'origine des crises énergétiques notées un peu partout dans la sous-région. Il y a une impérieuse nécessité pour les Etats de mettre en place une planification rigoureuse’’, appelle Latsoukabé Fall du conseil mondial de l'énergie, par ailleurs ancien Directeur général de la SENELEC. C'est dans cette optique que la commission africaine de l'énergie organise un cycle de formation pour le renforcement des capacités des différents points focaux. Ces derniers se chargeront de faire la collecte de données dans leurs différents pays respectifs pour les faire remonter auprès de la Commission.

 

L'atelier de formation qui se déroule à Dakar, le troisième du genre, après ceux d'Abuja au Nigeria en décembre 2011 et d'Addis Abeba en Ethiopie, va permettre aux différents acteurs d'avoir une base de données solide afin de permettre à tous les pays de mener une bonne politique énergétique. ‘’L'Afrique regorge des ressources énergétiques importantes. Mais, pour bâtir une bonne politique énergétique, il faut des bases de données fiables’’, explique Abdoulaye Oueddo, consultant en système d'information sur l'énergie et la base de données.

 

 

AVERTISSEMENT!

Il est strictement interdit aux sites d'information établis ou non au Sénégal de copier-coller les articles d' EnQuête+ sans autorisation express. Les contrevenants à cette interdiction feront l'objet de poursuites judiciaires immédiates.

 

Section: