Publié le 24 Feb 2013 - 18:15
CINEMA

 Clap départ du 23e FESPACO dans une ambiance carnevalesque

 

 

Le clap d'ouverture de la 23e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a été donné, samedi en fin de soirée au Stade du 4 août de Ouagadougou par le Premier ministre burkinabé, Luc Adolphe Tiao avec à ses côtés les Premières Dames du Gabon, Sylvia Bongo Odimba et du Burkina, Chantal Compaoré, marraine du FESPACO.

 

Pendant quelque 3 heures, la cuvette du stade du 4 août qui a drainé de milliers de festivaliers venus d'Afrique et d' ailleurs, a vibré de sonorités, de spectacle et de paroles bilan, d'interrogation et de plaidoyer en faveur du cinéma africain.

 

A cette occasion, le maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré a rendu un vibrant hommage aux membres du 7e art africain pour leur accompagnement au rayonnement du cinéma africain. M. Compaoré a pris l'engagement, au nom de sa commune, d’accompagner le festival panafricain qui a donné à sa ville une notoriété internationale parce qu’elle est devenue une ville de partage et d’amitié.

 

Le ministre burkinabé de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, pour sa part, a indiqué que le thème de cette édition "Cinéma africain et politiques publiques en Afrique" est un message adressé aux décideurs, aux leaders politiques africains sur la nécessité de soutenir le 7e art.

 

"Cela passe, a-t-il expliqué, par l'adoption de textes réglementaires et la ratification de la charte africaine de cinéma". Cette 23e édition du FESPACO est placée sous le signe de l'autre moitié du ciel. En effet, la délégation générale du Festival a accordé la part belle à la gente féminine en confiant les jurys aux femmes qui auront la lourde tâche de désigner l'Etalon d'or parmi les 101 films en compétition. Le ministre Hama a, par ailleurs, salué la présence de hautes personnalités à cette cérémonie d'ouverture. Il s'agit notamment du Premier ministre burkinabé représentant le chef de l'Etat, l’épouse du chef de l’Etat, Chantal Compaoré, de la Première Dame du Gabon, la directrice générale de l’UNESCO.

 

Des prestations d’artiste burkinabé et africain ont rehaussé l'éclat de la cérémonie. Il s'agit du Burkinabé Creg, du Nigérian Flavor, qui ont donné de la saveur au public avant le lancement de la 23e édition. Ce concert a été suivi d un spectacle animé par le chorégraphe burkinabé Seydou Borro qui a proposé un spectacle fascinant s'appuyant sur la puissance et la vivacité des danses traditionnelles.

 

Les danseurs coiffés de perruques à l'ancienne avec des vêtements qui rappellent les années 1970 ont occupé rationnellement la pelouse du stade du 4 août qui est devenu ainsi l'espace scénique. La cérémonie du Premier ministre qui ouvre toutes les salles de cinéma, a pris fin par des feux d'artifice géants dont le souvenir restera encore vivace de cette édition dans la mémoire de bien de festivaliers.

 

Afriquinfos

 

 

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