Publié le 23 Mar 2019 - 22:23
COMBAT CONTRE LA MORTALITÉ, CONSTRUCTIONS ET ÉQUIPEMENTS SCOLAIRES…

Les dernières volontés de l’équipe d’Idrissa Seck

 

Le Conseil départemental de Thiès ne veut pas qu’un seul cas de mortalité maternelle soit enregistré dans son périmètre. Outre cette lutte contre la mortalité maternelle, il entend doter toutes les communes du département d’infrastructures scolaires dignes de ce nom. Ainsi, en quatre ans, le conseil dirigé par Idrissa Seck a investi plus de 200 millions de francs Cfa dans deux domaines prioritaires : l’éducation et la santé.

 

Dès sa prise de fonction, l’équipe dirigeante du Conseil départemental de Thiès a inscrit dans son agenda deux secteurs prioritaires : l’éducation et la santé. Même si l’environnement occupe également une place de choix. Pour offrir aux populations rurales des soins de santé de qualité et réduire de façon considérable la mortalité maternelle et infantile, le conseil a entamé un vaste programme de construction, de réhabilitation et d’équipement de maternités, postes de santé… à travers le périmètre départemental.

L’année dernière, les services du président Idrissa Seck, en partenariat avec la ville de Toscane (Italie), ont construit et équipé le poste de santé et la maternité de Same Ndiaye, en plus du poste de Cité Lamy. En quatre ans, plus de 200 millions de francs Cfa ont été engloutis dans les secteurs de l’éducation et de la santé. A un an du terme de leur mandat à la tête de l’institution départementale, Idy et ses proches collaborateurs nourrissent l’ambition de voir leur département être cité parmi ceux qui enregistrent zéro cas de décès maternel. Avant-hier, une délégation du conseil départemental, conduite par son premier vice-président Yankhoba Diattara, a procédé à l’inauguration de la maternité du centre de santé de Pout. Une maternité entièrement équipée (salles d’accouchement, coins nouveau-nés, salle post-natale…) à hauteur de 10 millions de francs Cfa et qui polarise quatre communes (Diender, Pout, Keur Moussa et Kayar) et qui enregistre 80 à 100 accouchements par mois, rappelle la sage-femme d’État Seynabou Lô Kamara.

‘’Aujourd’hui, on est en fin de mandat. Il nous reste un an à la tête du conseil. Mais on peut dire que l’essentiel de nos projets d’investissement dans les domaines prioritaires de l’éducation et de la santé ont été réalisés. Car les deux secteurs ont absorbé plus de 200 millions de francs Cfa’’, s’est félicité Yankhoba Diattara.

7 km pour accoucher

Le vice-président du Conseil départemental de Thiès, qui conduisait la délégation lors d’une tournée dans les communes de Kayar, Pout, Keur Moussa et Diender, a également promis l’achèvement des travaux de construction de la maternité et du poste de santé du village de Ngomène. A cette occasion, une enveloppe de 10 millions de francs Cfa a été annoncée, pour finir les travaux entamés par une association belge et permettre, enfin, aux 12 500 âmes de se soigner et aux femmes d’accoucher sereinement.

Là-bas, pour mettre au monde un enfant, la femme enceinte est obligée de se rendre dans la commune de Pout, distante de 7 km du village de Ngomène. De l’avis de Diattara, une solution urgente s’impose pour mettre un terme à ce calvaire que vivent les femmes. ‘’Nous imaginons tout ce que les femmes endurent au moment de leur évacuation. C’est compliqué. Notre combat de tous les jours, c’est la lutte contre la mortalité maternelle et infantile. Nous voulons à Thiès zéro cas de décès maternel et infantile. C’est ça notre combat quotidien. Nous avons prévu 10 millions de francs Cfa dans le budget du conseil départemental pour régler cette question sanitaire’’, a rassuré M. Diattara. Poursuivant son propos devant les villageois, le vice-président du conseil a affirmé que son équipe va travailler de concert avec leurs partenaires italiens pour construire, mais aussi équiper la maternité et le poste de santé de Ngomène.

6 salles de classe inaugurées

Pour ce qui concerne la grille scolaire, le Conseil départemental de Thiès a procédé à l’inauguration de six salles de classe dont deux au collège d’enseignement moyen (Cem) de Kayar transformé en lycée, deux au Cem de Keur Matar (300 élèves, Diender) et deux autres à Keur Moussa. Outre ces inaugurations, le conseil départemental s’est ‘’résolument’’ engagé, d’ici octobre, à construire et à équiper huit autres salles de classe dont quatre au lycée de Kayar et quatre autres à Keur Moussa. Dans la même foulée, l’équipe pilotée par Yankhoba Diattara entend également construire un bloc administratif à Kayar.

Ainsi, l’assiette financière devant permettre de boucler ce nouveau programme éducatif s’élève à 51 millions de francs Cfa. A noter aussi que le conseil compte ‘’doter chaque commune du département d’un lycée et d’un centre de santé’’.

GAUSTIN DIATTA (THIES)

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