Encore un cas de violence caractérisée dans le milieu de la lutte. Et dans les jardins de la RTS s'il vous plaît où des lutteurs, en l'occurrence Boy Niang 2 et Zoss et leurs accompagnateurs ont échangé des coups et pierres, hier soir, au sortir du dernier face à face. Une barbarie qui a failli aboutir à l'irréparable car la violence du coup de gourdin asséné à Zoss l'a jeté dans les pommes. Prions qu'il ne souffre pas traumatisme crânienne.

Cette revanche sauvage de Boy Niang 2, qui a conduit d'urgence Zoss à l'Hôpital général de Grand Yoff (ex-CTO), est un geste à condamner et à punir par les instances officielles de gestion de la lutte sénégalais. Pour l'exemple, car cette rixe sauvage survient après le pugilat entre Gouy-gui et Ama Baldé sur le plateau de la 2STv, il y a quelques semaines. Les amateurs de lutte ont plutôt envie de s'extasier devant de belles prestations dans les arènes ou pelouse de stade que d'assister à d'horribles spectacles qui font gicler du sang.

Le gouvernement du Sénégal qui a clairement décliné ses ambitions de lutter contre la violence partout où elle se signale a apparemment du pain sur la planche. Parce qu'aucune discipline n'est aujourd'hui épargnée par ce fléau qui gagne tout terrain. Que ce soit dans les arènes, les stades de football et même dans d'autres cadres impensables. La tâche est d'autant plus ardus que l'attrait du gain dans la lutte avec frappe a si grossi le rand des licenciés de la discipline qu'il est craindre que des déçus de l'arène n'emploient leur gros bras dans des entreprises d'agressions et vols de paisibles citoyens.