Publié le 8 Jan 2014 - 04:46
COMMUNICATION SCIENTIFIQUE

Outiller les doctorants pour la rédaction de mémoires et de thèses

 

L’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) a entamé, hier à Dakar, un atelier de formation de quatre jours destiné aux enseignants chercheurs des écoles doctorales du système universitaire national. L'objectif est de faire des participants des relais pour l'installation d'un centre de recherche.

 

Pour améliorer la communication scientifique des doctorants des universités sénégalaises, l'Académie des sciences et techniques du Sénégal organise, du 6 au 9 janvier courant, un atelier de formation au CHU de Fann. ''Les futurs scientifiques doivent être préparés à la maîtrise de la communication scientifique en terme de rédaction écrite et de présentation orale. Une grande attention doit être attachée à la communication scientifique.

C'est une responsabilité partagée et l'ANSTS apporte sa contribution dans la mise en œuvre de ce besoin en partenariat, avec toutes les écoles doctorales de notre pays'', a expliqué Galaye Sall, membre de cette académie. Selon lui, ces étudiants en thèse des différentes écoles doctorales de notre pays, grâce à cette formation, pourront mieux présenter les articles scientifiques, les exposés oraux, et assurer une communication scientifique.

Mieux, parmi ces doctorants, certains seront de futurs formateurs afin d'élargir ce type de capacitation. ''Nous avons remarqué qu'il y a un gros besoin en ce qui concerne la rédaction scientifique et il faut au fur et à mesure consolider les capacités des scientifiques dans ce domaine'', précise Galaye Sall.

François Bertin, chargé de mission à l'Académie nationale de médecine à Paris, considère pour sa part une nouvelle étape ainsi franchie dans le programme général de formation à la communication scientifique.

''Le but final est de monter un centre de communication scientifique, c'est-à-dire un centre de ressources qui serait capable d'organiser des cours de formation à la communication scientifique, d'avoir une bibliothèque, de faire venir des conférenciers, de rayonner sur l'ensemble des pays d'Afrique de l'Ouest dans les années à venir'', a-t-il estimé. Bénéficiaire du programme,  Mohamed Traoré, doctorant au département de mathématique à l'UCAD, pense que cela va leur faciliter la rédaction de mémoires ou des thèses et leur donnera un acquis permettant d'en encadrer d'autres...

AIDA DIENE

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