Publié le 22 Nov 2012 - 02:45
CRISE ENERGÉTIQUE DANS L'ESPACE CEDEAO

Quand un nouvel ordre s'impose à tous

 

 

Le casse-tête énergétique a été abordé hier par les quinze Etats de la Cedeao, lors du Forum régional sur la régulation du secteur. A cette occasion, le Sénégal, représenté par la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Mme Aminata Tall, a plaidé pour une diversification des sources.

 

Avec la crise de l’énergie dans différents pays de la sous-région, dont le Sénégal, les gouvernements doivent repenser la politique énergétique. C’est le souhait exprimé par Aminata Tall, Secrétaire générale de la Présidence de la République, qui a présidé hier à Dakar l’ouverture du 3e Forum régional sur la régulation du secteur de l’électricité. Si nos pays veulent atteindre une croissance économique forte, ils doivent passer par plusieurs étapes : l’accès aux services, relever le déficit de l’offre énergétique, rendre l’énergie accessible en termes de prix, et mettre un accent particulier sur le renforcement de la régulation, a indiqué Mme Tall. «Nos pays restent confrontés, depuis plusieurs années, à une crise énergétique persistante qui contrarie leur développement économique. Il est donc nécessaire de prendre conscience de la nécessité d’établir un nouvel ordre énergétique pour renverser la tendance», a plaidé la secrétaire générale de la Présidence sénégalaise.

 

Ce troisième forum, dont le thème est «Combler durablement le déficit entre la demande et l’offre d’électricité en Afrique de l’Ouest : les impératifs de la régulation», a regroupé des acteurs de la société civile, des partenaires techniques et financiers, des régulateurs et des acteurs politiques, afin de réfléchir sur les voies et moyens de résoudre la question énergétique dans les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). A cette fin, Aminata Tall a appelé à la diversification des sources d’énergies. «Notre sous-région recèle un potentiel énergétique important : l’éolienne, la biomasse et l’hydraulique. Il nous faut donc investir dans ces énergies renouvelables, former des ressources humaines de qualité, mettre en place un environnement judiciaire performant et enclencher un potentiel d’intégration sous-régionale», a-t-elle recommandé.

 

Allant dans le même sens, la présidente du Conseil de régulation du secteur de l’énergie (CRSE) a lancé un appel aux pouvoirs publics, dans l'objectif de mobiliser les ressources financières nécessaires à l’exploitation des ressources énergétiques. «Le secteur de l’électricité est un secteur à problèmes dans nos pays. Malgré les sommes qui y sont injectées, ils n’arrivent toujours pas à résoudre le problème de l’énergie. Il nous faut donc réfléchir sur le développement d’autres sources d’énergies comme le solaire, l’éolienne et l’hydraulique», a affirmé Maïmouna Ndoye Seck.

 

ALIOU NGAMBY NDIAYE

 

 

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