Publié le 22 Oct 2012 - 15:19
DÉFAUT DE PRISE EN CHARGE MÉDICALE

 

Les enfants déficients intellectuels cherchent soutien

Photo Google

 

''Les déficients mentaux ont pendant de longues années été les laissés pour compte de nos sociétés. Avant la création de l’Asedeme au Sénégal par notre marraine Aminata Mbaye, il y a une vingtaine d’années, aucune structure ne prenait en charge les enfants souffrant de ce type d’affliction'', a déclaré le Dr. Amadou Mactar Seck, membre de l’Association sénégalaise pour la protection des enfants déficients mentaux (Asedeme).

Il intervenait samedi à Dakar lors d’un point de presse sur la déficience intellectuelle. Selon lui, il est temps d'informer davantage et de sensibiliser l’ensemble du grand public sur ce qu’est la déficience intellectuelle et comment l’appréhender. Il a présenté en outre les acteurs non gouvernementaux qui s’activent pour la cause, dont à l’exemple de l’Asedeme et de l’Inner Wheel Club Dakar Teranga. Avec des slogans comme ''Doom Doom la'' (NDLR : un enfant est un enfant, en wolof) ou encore ''Be a friend'' (NDLR : sois un ami, en anglais). L’Asedeme a à son actif des centres médico-psycho-pédagogiques de Grand-Yoff et de Saint-Louis.

Ces structures inculquent des bases de pratiques professionnelles en cordonnerie, couture et autres aux enfants du centre ayant passé un certain âge, afin qu'ils puissent se sentir utiles, à eux-mêmes et à leurs familles.

 

Section: