Publié le 17 May 2012 - 19:10
DAK'ART 2012 - EN ''OFF'' AU GOETHE INSTITUT

Regards croisés sur l'Afrique

 

Le Goethe institut abrite en ''Off'' une double exposition sur ''Africa : see you, see me'' et ''Jeux et enjeux : l’Afrique, l’Europe et le monde numérique'', dans le cadre de la Biennale de Dakar (Dak’art 2012).

 

L’institut culturel allemand, Goethe, joue sa partition dans la dixième édition de la biennale des arts contemporains de Dakar (Dak’art 2012). Il est à l’initiative d’une double exposition présentée à la presse, lundi. Les cimaises du Goethe accueillent, du 15 mai au 15 juin prochain, des photographies d’artistes de différentes générations venant de divers pays dans le cadre d’une exposition ''Off'' dénommée ''Africa : see you, see me''.

 

''Vous pouvez admirer des photographies prises à différentes époques de l’évolution de l’Afrique et des Africains. L’exposition retrace les grands moments de l’histoire de la photographie africaine, aussi bien sur le continent africain qu’au sein de la diaspora. Les photographes participant nous viennent des USA, du Portugal, d’Italie, du Mali, du Cameroun, du Nigeria, du Mozambique et du Sénégal'', a renseigné le commissaire de l’expo-photos Awam Amkpa, directeur du département des études africaines de l’université de New-York. La variété des nationalités des exposants est voulue. ''En juxtaposant des images prises par des photographes africains et non-africains, l’exposition montre l’image que donnent les Africains d’eux-mêmes et de l’Afrique, ainsi que l’image qu’en donnent les autres'', selon le commissaire.

 

Cette exposition est en fait itinérante, car Awam Amkpa a commencé sa tournée depuis 2010. Le Portugal l’a reçu à l’automne de la même année, puis l’Italie ensuite la Chine au printemps 2011. Un an après, c’est autour du Nigeria d’accueillir ''Africa : see you, see me''.

 

 

''Jeux et enjeux''

 

La seconde exposition qu’abrite le Goethe institut porte sur ''Jeux et enjeux : l’Afrique, l’Europe et le monde numérique''. Sous cet angle sont mis en exergue des masques africains et alémaniques combinés aux masques virtuels du musée Théodore Monod (ex-musée de l’IFAN). Tous les objets exposés ont pour point commun de ''rendre invisible ce qu’on voit et rendre visible l’imaginaire'', selon la commissaire de l’expo, Madala Hilaire.

 

BIGUÉ BOB

 

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