Publié le 10 Sep 2018 - 09:18
DEGATS COLLATERAUX DES CHANTIERS DU TER

Rufisque coupé en deux

 

C'est le calvaire à Rufisque. Avec les chantiers du Train express régional (Ter), la vieille ville est coupée en deux parties. Toutes les voies qui desservent des quartiers comme Diorga Chérif, Santhiaba, Arafat, Nimzat, Ndar Gou Ndaw.... sont impraticables, coupant du coup cette zone du reste de la ville. Et pour ne rien arranger, les fortes pluies qui se sont abattues sur le pays sont venues corser la vie à des milliers de Rufisquois.

Certains riverains qui ne savent plus à quel saint se vouer se demandent pourquoi des solutions alternatives n'ont pas été prévues pour gérer cette situation transitoire. Ils renvoient dos à dos la municipalité et l'Etat qu’ils accusent de n'avoir rien fait pour apaiser leurs souffrances.

Ainsi, même pour rallier le seul hôpital de la ville, Youssou Mbargane Diop, il faut sortir de la ville, prendre l'autoroute à péage pour redescendre vers l'infrastructure hospitalière. Les populations sont d'autant plus exaspérées que les multiples autorités que compte la ville sont plongées dans un mutisme incompréhensible. Désespérées, elles lancent un appel aux autorités en charge des travaux, les invitant à penser à leur bien-être en érigeant des routes qui puissent leur permettre de se déplacer.

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