Publié le 2 Jul 2019 - 11:38
DEROULEMENT DES EPREUVES DU BACCALAUREAT 2019

Un début sans faille

 

Les épreuves du baccalauréat 2019 ont débuté hier matin. Les acteurs de l’éducation nationale affichent leur satisfaction quant au bon déroulement. 

 

Le baccalauréat général a démarré hier sur l’ensemble du territoire national. Et 159 291 inscriptions valides sont enregistrées pour la présente session normale de l’examen. Le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, a fait le tour, hier, de quelques centres dont le lycée Sergent Malamine Camara, les cours privés Hyacinthe Thiandoum de Grand-Yoff et l’école franco-arabe (Fadilou Mbacké) du Point E. Il s’est dit satisfait de l’organisation. Aucun problème n’a été signalé dans les différents centres visités.

‘’Nous avons vu une relation étroite entre l’inspection d’académie de Dakar et l’Office du baccalauréat. En termes d’organisation, nous avons remarqué que les élèves sont venus à l’heure. Les copies et les surveillants sont sur place. Dans certains centres, nous avons vu que le nombre a été doublé. Nous sommes très satisfaits du déroulement, jusque-là’’, a déclaré M. Talla.

Le constat fait dans la capitale sénégalaise semble être général. Au niveau national, tout allait bien, au même moment, selon Mamadou Talla, qui dit s’être informé auprès de ses agents présents dans les 14 régions du pays. Le président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves et étudiants du Sénégal (Fenapes) Bakary Badiane, partage ce sentiment de satisfaction. Il a profité de l’occasion pour remercier les enseignants qui ont permis d’avoir une année paisible. Mamadou Talla d’emboucher la même trompette, en soutenant que l’élève et l’enseignant sont au centre de leurs préoccupations. Il s’est félicité, à son tour, de cette accalmie notée cette année dans le système éducatif.

‘’C’est à l’honneur de tous. La première condition de réussite par rapport à notre mission, c’est une année apaisée’’, a-t-il laissé entendre. Le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants du Sénégal/Authentique, Abdou Faty, affirme que des relations de confiance sont en train d’être nouées et prie pour que cela perdure. C’est pourquoi il attire l’attention de l’autorité : ‘’Ce n’est pas parce qu’on n’a pas été entendu que nos problèmes sont réglés.’’

Il est revenu, à cet effet, sur les insuffisances notées dans le monitoring et le système de rémunération. ‘’Avec le nouveau remaniement, on n’a pas d’interlocuteur, depuis le départ du Premier ministre. Les partenaires sociaux sont inquiets. Il faut le dire, il n’y a pas beaucoup de soucis avec le ministère de l’Education nationale. Ce sont les ministères transversaux, comme celui des Finances, de la Fonction publique, de l’Habitat qui créent souvent des difficultés’’, a-t-il dénoncé. Il demande au ministre Mamadou Talla de tout faire pour que le fil du dialogue soit renoué, car il sera le premier interlocuteur. 

Par ailleurs, Mamadou Talla a encouragé les candidats à compter sur leurs capacités intellectuelles, au lieu de s’appuyer sur des téléphones portables. Il juge les résultats de l’année dernière faibles. En outre, seuls  17% des candidats au bac sont orientés vers les matières scientifiques, Mamadou Talla est d’avis qu’un rééquilibrage s’impose. ‘’Nous avons besoin des élèves scientifiques pour une bonne émergence du pays. Nous en avons surtout besoin dans les domaines de l’énergie, du pétrole, du gaz, du génie civil. Nous sommes en train de faire cette réorientation’’, signale-t-il.

AIDA DIENE

Section: