Publié le 17 Dec 2019 - 21:38
DESTINATION TOURISTIQUE CASAMANCE

‘’Gorgorlu’’ affiche ses ambitions

 

Le Gie Gorgorlu ambitionne de créer 2 500 emplois, avec comme objectif d’attirer 200 à 300 mille touristes par an, en Casamance, d’installer également 50 petites et moyennes entreprises (Pme) de la culture au niveau de 50 terroirs. Son président, Khalifa Dramé, l’a dit, vendredi dernier, à l’ouverture du festival Kom-Kom.

 

Les rideaux sont tombés, hier, sur la 12e édition du festival Kom-Kom qui a eu lieu du 12 au 15 décembre 2019, avec l’accompagnement et le partenariat de l’Agence sénégalaise pour la promotion de la destination touristique Sénégal, la Fédération nationale des syndicats d’initiatives du tourisme, l’Anamo et la Cntt. Cette édition axée, comme celle qui l’a précédée, sur la promotion de la grappe Tourisme, industries culturelles, artisanales et environnement (Ticae), a enregistré la participation de nombreux festivaliers, de troupes artistiques et musicales ainsi que d’éminentes personnalités. Parmi elles, le ministre gambien de la Culture et du Tourisme. Lors de la cérémonie d’ouverture de cet événement désormais inscrit dans l’agenda culturel national, le président de Gorgorlu, qui porte le festival Kom-Kom, a indiqué que l’objectif de cette grappe Ticae est de faire du marketing territorial pour que la Casamance soit plus attractive, qu’elle soit mondialement connue et qu’en retour, elle attire plus de touristes.

 ‘’Lorsque nous parlons de tourisme, en tant qu’acteur culturel, c’est pour arrimer le tourisme à la culture, à l’artisanat et à l’environnement, afin de renforcer la production, l’offre et la promotion de la destination Casamance. C’est cela le festival Kom-Kom. Il n’est pas un événementiel. Il est un projet-programme de développement social et économique qui entend faire de ces différents secteurs des leviers importants pour le développement de la Casamance’’, a ajouté Khalifa Dramé.

Pour y parvenir, le Gie compte développer des actions   à partir des régions limitrophes que sont les îles du Saloum, Tambacounda et Kédougou, mais également des pays comme la Gambie et la Guinée-Bissau, le Mali et la Guinée pour attirer le maximum d’opportunités en Casamance. ‘’Les dix premières années consistaient à asseoir le festival en Casamance pour contribuer à la promotion de la destination. Pour les dix prochaines années, il s’agit de faire en sorte que 2 500 emplois soient créés, avec comme objectif d’attirer 200 à 300 mille touristes en Casamance, par an. C’est dans l’ordre du possible, si tout le monde travaille ensemble’’, a-t-il souligné. 

Gorgorlu compte aussi sur l’investissement au niveau des terroirs, de 50 communautés à sélectionner, pour y développer le tourisme culturel. Le projet consiste également à créer 50 Pme de la culture, du tourisme, de l’artisanat et de l’environnement dans lesquelles la formation occupera une place de choix. Selon lui, la volonté du président de la République et du gouvernement, notamment des ministères de la Culture et du Tourisme d’œuvrer pour le développement de ces secteurs, ne souffre d’aucun doute.

Il s’agit, désormais, d’aller dans le sens de mieux les structurer, en développant le partenariat public-privé, pour atteindre les objectifs que le Gie s’est fixés, mais aussi le Sénégal, à l’horizon 2025. C’est-à-dire faire venir 3 millions de touristes par an.

HUBERT SAGNA (ZIGUINCHOR)

 

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