Publié le 27 Feb 2017 - 21:21
DESTRUCTION DU STOCK DE MINES ANTIPERSONNEL EN GAMBIE

La MICEGA balaie le terrain

 

La Mission de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest en Gambie (MICEGA) s’active chez le Président Adama Barrow. Hier, dans un communiqué parvenu à ‘’EnQuête’’, cette branche de la CEDEAO signale avoir procédé, vendredi dernier, à la destruction de mines antipersonnel, et autres engins explosifs, à Palodi, localité située à 20 km au Sud-Est de Farafégné.

Ce travail, informe-t-on, a été fait en présence de représentations diplomatiques à Banjul, des membres du Comité International de la Croix Rouge (CICR) et des Organisations Non Gouvernementales (ONG) nationales et internationales. Aussi, ces saisies ont été opérées dans le cadre de la mission de sécurisation de la CEDEAO présente dans le pays depuis le départ en exil de l'ancien Président Yaya Jammeh.

Toutefois, la note de cette organisation qui regroupe 15 pays de l’Afrique de l’Ouest n’a pas mentionné la quantité de ladite saisie. En effet, selon l'Observatoire de mines antipersonnel, la Gambie a déclaré, en 2010, avoir en sa possession 100 mines utilisées dans le cadre de formations au déminage. Mais aussi pour servir lors d'entraînements aux techniques de combat. Ce qui, relève-t-on, constituerait une violation de la règlementation internationale. Il faut dire que le pays a ratifié la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel en 2002. Celle-ci interdit la production, l'utilisation et le stockage de ce type d'armes lourdes, mais autorise la conservation d'un faible nombre de mines à des fins de formation aux techniques de déminage.

PAPE NOUHA SOUANE 

 

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