Publié le 27 Oct 2018 - 10:59

Droits de l’homme

 

Succès diplomatique pour le Sénégal. Notre compatriote Hamet Saloum Diakhaté a été élu membre du Sous-Comité pour la prévention de la torture. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, c’est à l'issue des élections des membres tenues le 25 octobre dernier à Genève. Médecin psychiatre de profession, M. Diakhaté a été élu au même titre que 12 autres candidats. Son mandat débute le 1er janvier 2019 pour une durée de quatre ans. Le service de la communication du ministère précise que ‘’c'est une nouvelle preuve de la confiance manifestée pour notre pays pour son respect des Droits de l'homme et de l'Etat de droit’’.

...Ces dernières années, la situation des défenseurs des droits humains s’est dégradée partout dans le monde. C’est l’alerte lancée par le rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits-de-l’hommistes’’. Michel Forst, qui s’exprimait devant la troisième commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies réunie à New York, s’est dit ‘’plus que jamais préoccupé’’. D’après toujours le site des Nations Unies, le rapporteur a rappelé que 20 ans se sont écoulés depuis l’adoption, par l’Assemblée générale, de la Déclaration sur les défenseurs des Droits de l’homme. Et d’ajouter pour s’en désoler que ‘’malgré le rôle positif de cette déclaration, il n’en demeure pas moins que plus de 3 500 défenseurs ont été assassinés et autant de familles ravagées’’.

...Selon toujours, M. Forst, ‘’ce bilan ne tient-il pas compte des centaines de milliers d’autres personnes bafouées dans leur dignité, attaquées, calomniées ou encore emprisonnées injustement’’. Aussi, s’est-il élevé contre les ‘’initiatives sournoises visant à critiquer la légitimité des défenseurs, à multiplier les législations pour entraver l’action de la société civile et à remettre en question l’existence même de ce mandat’’. ‘’Si des avancées ont été réelles, elles n’ont pourtant pas été suffisantes pour enrayer un panorama aujourd’hui alarmant pour les militants des droits humains’’, a-t-il conclu tout en soulignant que ‘’même des États qui semblaient jusque-là épargnés, sombrent progressivement dans les abîmes de l’autoritarisme’’. Par ailleurs, l’Onu a dévoilé les noms des lauréats du Prix des Droits de l’homme. Il s’agit de la militante tanzanienne Rebeca Gyumi, l’avocate pakistanaise Asma Jahangir (à titre posthume), l’activiste brésilienne Joênia Wapichana (officiellement Joênia Batista de Carvalho) et l’Ong irlandaise Front Line Defenders.

 

 

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