Publié le 8 Oct 2015 - 14:36
EN COUISSE

Chikungunya  

 

La prise en charge psycho-social et médical des personnes ayant vécu un traumatisme poussé, suite au drame de Mina, se fait à travers la cellule d’accompagnement psycho-social. ‘‘Certains se sont déclarés, d’autres vont se déclarer plus tard.

Une identification a été donnée aux pèlerins et à leurs familles pour que, plus tard, si certains nombres de manifestations sont observées par son entourage, de prendre les dispositions pour appeler un des numéros donnés qui figurent dans la fiche de renseignements’’, a fait savoir hier  le coordonnateur adjoint du centre des opérations d’urgence sanitaire Alioune Badara Ly, lors des ‘‘mercredis de la police’’. Peu prolixe sur le sujet, il a par contre fait l’état des lieux sur l’éruption du chikungunya à Kédougou.

‘‘L’institut Pasteur a découvert que des patients présentaient un tableau fébrile accompagné de douleurs articulaires et musculaires assez intenses. Après prélèvement, il s’est bien agi de la maladie virale appelé Chikungunya. C’est un nom tanzanien qui veut dire marcher courbé, car les malades, à cause des douleurs violentes, sont obligés de marcher courbé. Après investigation, une quarantaine de personnes étant atteintes, selon la dernière actualisation,  les mesures de contrôle et de riposte (pulvérisations, destruction de gîtes larvaires) sont en œuvre. Cette maladie rarement mortelle, mais handicapante, s’était signalée en 2009, respectant son cycle de 6 à 7 ans d’apparition, selon  Alioune Badara Ly.

 

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