Publié le 26 Jun 2014 - 01:19
EN COULISSE

Abdou Diouf

 

Il ne semble pas aisé de trouver un remplaçant au secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Pourtant, il va falloir désigner quelqu'un avant la tenue du prochain sommet, prévu en novembre prochain à Dakar, et le départ de l'actuel occupant, l'ancien président sénégalais Abdou Diouf, que ses concitoyens comptent bien honorer à l'occasion de ce XVe sommet de l'OIF.
 
Alors, qui pour le remplacer ? Si à Paris on y réfléchit, ceux qui sont en lice ne semblent point faire l'affaire, apparemment. Dans les starting-blocks depuis belle lurette : trois Africains, qui ne suscitent pas l'enthousiasme en haut lieu. Il s'agit du Mauricien Jean Claude de l'Estrac et du Congolais Henri Lopes, tous deux anciens ministres des Affaires étrangères de leurs pays. 
 
...Mais aussi de l'ancien chef de l'Etat burundais, Pierre Buyoya, qui est persona non grata au Canada. Un autre ancien président de la République, le Libanais Michel Sleiman, qui vient de terminer son mandat, manquerait de souplesse. Alors que la Canadienne Michaëlle Jean, d'origine haïtienne, serait considérée comme ''pas très solide''.
 
Pour dire que tous ceux qui se bousculent présentement au portillon de la Francophonie ne font pas l'affaire. Et même si le profil du bon secrétaire général de l'OIF serait un ancien président, africain de surcroît, il devrait être beaucoup plus jeune que celui qui est resté 20 ans chef de l'Etat, avant de  se retrouver à la tête de l'OIF, il y a de cela 14 ans maintenant.
 
 

 

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